Voitures caillassées et incendiées, affrontements entre jeunes et forces de l'ordre, routes barrées, agressions aux abords des collèges et lycées : un plan a été annoncé ce mercredi pour tenter d'enrayer ces violences qui sont le lot quotidien des Mahorais depuis quatre mois.
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Le préfet Jean-François Colombet a présenté, en compagnie du président du conseil départemental Soibahadine Ibrahim Ramadani, un plan en trois axes : sécurité, médiation et prévention. Pour la sécurité, les policiers et gendarmes seront plus présents sur les axes routiers et aux abords des établissements scolaires pour dissuader tout affrontement.
"Il y aura des patrouilles durant la nuit, pour que la mobilité redevienne normale à ces heures-là. Les gendarmes et policiers arriveront plus tôt aux abords des établissements scolaires, car les élèves y sont déposés par les bus dès cinq heures du matin. Et nous renforcerons certaines lignes de bus avec des escortes et des équipes embarquées", a expliqué le préfet.
Pour la médiation, quatre associations seront chargées de recruter 100 personnes (payées par l'État à 50 % et le département à 50 %) qui chapeauteront 600 bénévoles, chargés d'aller au contact des jeunes désoeuvrés. Un comité de pilotage dans lequel figurent notamment les maires, le préfet, le président du département et les forces de l'ordre définira les missions et fera le suivi du dispositif avec une réunion hebdomadaire.
Face aux violences récurrentes, les chauffeurs de Matis, le délégataire chargé du réseau de transport scolaire dans le département, ont menacé d'user de leur droit de retrait à la rentrée des vacances, le 16 mars. Le plan d'actions a été fraîchement accueilli par Siaka Djoumoi, représentant FO Transport chez Matis. "C'est un coup de com !".
Mayotte est le théâtre depuis plusieurs mois de violences récurrentes, souvent orchestrées par des jeunes, parfois encagoulés, qui s'en prennent à la population, aux lycéens et aux forces de l'ordre. En 2018, un long mouvement de grève contre l'insécurité a paralysé le 101e département français près de trois mois.
"Il y aura des patrouilles durant la nuit, pour que la mobilité redevienne normale à ces heures-là. Les gendarmes et policiers arriveront plus tôt aux abords des établissements scolaires, car les élèves y sont déposés par les bus dès cinq heures du matin. Et nous renforcerons certaines lignes de bus avec des escortes et des équipes embarquées", a expliqué le préfet.
Pour la médiation, quatre associations seront chargées de recruter 100 personnes (payées par l'État à 50 % et le département à 50 %) qui chapeauteront 600 bénévoles, chargés d'aller au contact des jeunes désoeuvrés. Un comité de pilotage dans lequel figurent notamment les maires, le préfet, le président du département et les forces de l'ordre définira les missions et fera le suivi du dispositif avec une réunion hebdomadaire.
"Un coup de com" pour des représentants syndicaux
Enfin pour la prévention, les comités locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Une réunion avec les maires élus est prévue le 8 avril prochain en présence du Grand Cadi, le guide religieux des musulmans, le département et les associations pour mieux coordonner les partenariats. Le rectorat pour sa part compte développer le dispositif de l'école des parents et l'école ouverte pour favoriser l'implication du rôle des parents dans la scolarité de leurs enfants et lutter contre l'oisiveté durant les vacances scolaires.Face aux violences récurrentes, les chauffeurs de Matis, le délégataire chargé du réseau de transport scolaire dans le département, ont menacé d'user de leur droit de retrait à la rentrée des vacances, le 16 mars. Le plan d'actions a été fraîchement accueilli par Siaka Djoumoi, représentant FO Transport chez Matis. "C'est un coup de com !".
Mayotte est le théâtre depuis plusieurs mois de violences récurrentes, souvent orchestrées par des jeunes, parfois encagoulés, qui s'en prennent à la population, aux lycéens et aux forces de l'ordre. En 2018, un long mouvement de grève contre l'insécurité a paralysé le 101e département français près de trois mois.