Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont souffert cette semaine de prises de bénéfices et de spéculations concernant l'économie chinoise. La baisse du nickel succède à sa hausse, un peu prématurée.
Les investisseurs en possession de contrats ont réduit leur exposition après avoir vu les prix fortement augmenter. Ils ont vendu pour dégager "des prises de bénéfices". Sur le marché réel de l’industrie, les exportations calédoniennes de ferronickel en Chine se poursuivent à un rythme soutenu.
Les prix du nickel ont baissé cette semaine (-5,42 %), après avoir retrouvé de la vigueur la semaine précédente. Ils avaient atteint un sommet annuel le 2 novembre à 13.030 dollars. Ils ont touché vendredi un plus bas depuis le 11 octobre à 10.940 dollars. Avant de repartir en hausse dans la soirée à 11.332 dollars (+1,71 %).
Ombres chinoises
Les marchés financiers et spéculatifs ont été refroidis par de nouvelles craintes d'un éventuel ralentissement de l'économie chinoise. La Chine étant le premier importateur au monde de métaux, toute information suggérant une faiblesse de l'activité industrielle du marché de l’acier inoxydable a des conséquences directes sur les prix du nickel. Pour autant, le repli des cours des métaux ressemble davantage à une pause du marché qu'à l'entame d'un mouvement plus marqué de baisse. Autre signe rassurant, les marchés financiers sont dans l'ensemble bien orientés, ce qui illustrent l'optimisme des investisseurs.Les prix du nickel ont baissé cette semaine (-5,42 %), après avoir retrouvé de la vigueur la semaine précédente. Ils avaient atteint un sommet annuel le 2 novembre à 13.030 dollars. Ils ont touché vendredi un plus bas depuis le 11 octobre à 10.940 dollars. Avant de repartir en hausse dans la soirée à 11.332 dollars (+1,71 %).