Pour terminer leur formation en CAP boucherie, les deux jeunes sont venus s'installer six mois dans le sud de la France. S'ils se sont vite intégrés à leur nouvel environnement, les Saint-Pierrais ont encore de nombreux progrès à faire.
Venir étudier en métropole n'est pas chose aisée. Bryan Poirier et Arnaud Gautier s'en sont vite rendu compte. Les Saint-Pierrais, respectivement 18 et 17 ans, sont arrivés à Pau début février 2016. À Saint-Pierre-et-Miquelon, ils sont au lycée où ils passent un CAP (certificat d'aptitude professionnelle) en deux ans. Pour terminer leur formation, les deux jeunes n'avaient pas d'autre choix que de venir dans l'Hexagone, faute d'examinateur dans l'archipel. Ils ont profité d'un partenariat avec la Chambre des métiers locale pour débarquer dans la capitale des Pyrénées Atlantique, dans le sud-ouest du pays. Ce fut la première traversée de l'océan pour Bryan.
Regardez le reportage de France Ô / La1ere.fr de Thomas-Diego Badia et Jean-Pierre Magnaudet :
Les premiers jours, les bouchers en herbe s'étonnent de tout. "La taille de la ville, le climat, le nombre de personnes dans les rues, le système de transport en commun et il y a plus de mouvement…", se souviennent-ils. De fait, Pau, avec ses 80 000 habitants, est 11 fois plus peuplée que leur île natale. "On s'est vite adaptés", ajoutent-ils. Au foyer des jeunes travailleurs, ils sympathisent avec les autres apprentis, venus de la France entière.
"Ici, c'est plus difficile, justifie Arnaud. À Saint-Pierre, la viande arrive sous vide, du Canada. Il n'y a pratiquement pas de désossage à faire. Alors qu'ici, c'est le gros du boulot. On reçoit des carcasses : il faut les casser, enlever les os. C'est nouveau pour nous".
Regardez le reportage de France Ô / La1ere.fr de Thomas-Diego Badia et Jean-Pierre Magnaudet :
Les premiers jours, les bouchers en herbe s'étonnent de tout. "La taille de la ville, le climat, le nombre de personnes dans les rues, le système de transport en commun et il y a plus de mouvement…", se souviennent-ils. De fait, Pau, avec ses 80 000 habitants, est 11 fois plus peuplée que leur île natale. "On s'est vite adaptés", ajoutent-ils. Au foyer des jeunes travailleurs, ils sympathisent avec les autres apprentis, venus de la France entière.
Gentils et bien intégrés
Une partie de la formation se déroule au Centre de formation des apprentis (CFA), entre cours théoriques et pratiques. Les Saint-Pierrais y apprennent les bases du métier de boucher : "préparation de la viande de bœuf, d'agneau, de porc ; désosser, éplucher, parer, ficeler et vendre", explique Marc Paillanave, leur professeur. "Ils sont gentils, bien intégrés, mais ils ont du retard et sont un peu lent dans leur travail", estime-t-il."Ici, c'est plus difficile, justifie Arnaud. À Saint-Pierre, la viande arrive sous vide, du Canada. Il n'y a pratiquement pas de désossage à faire. Alors qu'ici, c'est le gros du boulot. On reçoit des carcasses : il faut les casser, enlever les os. C'est nouveau pour nous".