Le chef Miki, amoureux de la cuisine martiniquaiseIl y a sept mois, le Chef
Miki a ouvert à Tokyo le premier restaurant créole de la capitale Japonaise : "La Martinique".
"Ce que j'aime dans la cuisine martiniquaise, c'est le mélange des épices. J'aime aussi l'esprit qui entoure la cuisine Créole. Les gens sont toujours joyeux quand ils mangent alors qu'ici, au Japon, les gens sont très calmes. J'ai voulu reproduire ici l'esprit des Antilles".
Miki, chef du restaurant "La Martinique"
Yosuke Onuma, l'ambassadeur du Gwoka
Il est l'un des artistes les plus prometteurs du Japon. Yosuke Onuma est un artiste sous influence d'un rythme venu tout droit de Guadeloupe : le Gwoka. "La musique de Guadeloupe ne ressemble à aucune autre. C'est à la fois très doux et d'une grande intensité. Le Gwoka est un rythme qui me plaît. Il peut facilement être intégré à des rythmes plus modernes, même dans le jazz", confie-t-il.Du Rhum à l'accent Nippon
A quelques kilomètres de Kyoto, entourée de montagnes et de forêts, la petite distillerie de Monsieur Takeuchi. Ce passionné de spiritueux s'est lancé, il y a quelques années, dans la fabrication du rhum et a crée sa propre marque. "Le Rhum agricole utilise du jus de cannes. Moi, j'utilise du sucre transformé, du Kokuto. C'est un sucre noir, fabriqué avec 100% de jus de cannes à sucre que l'on fait bouillir, et l'on obtient des blocs, du sucre en bloc", explique-t-il.Mais chez les amateurs de rhum au Japon, c'est encore le rhum des Antilles qui tient la corde. Tchié a crée un bar à rhum en plein coeur de Tokyo. "La première fois que j'ai bu du Rhum des Antilles, j'ai été impressionné. J'ai voulu en savoir plus sur la fabrication alors je suis allée en Martinique, en Guadeloupe et à Marie-Galante. A mon retour, j'ai ouvert ce bar avec une ambiance antillaise", dit-elle.
La passion pour Césaire
A l'université Waseda, l'une des plus réputées du pays, le professeur Tachibana se passionne pour l'oeuvre d'Aimé Césaire qu'il a traduite en japonais. "Je lisais d'abord Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau... Mais un jour, j'ai compris qu'Aimé Césaire c'est essentiel. C'est lui qui va rester longtemps comme un phare de la Civilisation martiniquaise".Regardez un des reportages de cette semaine japonaise dans Infosoir sur France Ô :