Huit places à prendre et sept joueurs déjà qualifiés pour le prestigieux tournoi londonien. Reste un ticket à saisir. Gaël Monfils a toutes les cartes en main. Mais il est fatigué d'en entendre parler.
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Exempté de premier tour à Paris, Gaël Monfils a écarté Benoît Paire 6-4, 7-6 (7/4), avec sérieux. Le double finaliste à Bercy (2009 et 2010), dont le quart de tableau s'est dégagé avec le forfait de Roger Federer, affrontera le Moldave Radu Albot (50e) ce jeudi à 20h50.
Et son compatriote Jo-Wilfried Tsonga fait ses affaires en faisant chuter l'Italien Matteo Berrettini (6-4, 6-3) dès le deuxième tour en soirée. Cette victoire de Tsonga - seulement sa deuxième face à un joueur du top 10 depuis deux ans - fait d'abord de l'Allemand Alexander Zverev, précisément le champion sortant, le septième qualifié pour le Masters (10-17 novembre). Et elle ouvre un peu plus grand la porte à Monfils pour s'offrir le tout dernier sésame disponible : une finale à Bercy et le Parisien sera de nouveau du voyage à Londres, comme en 2016. Mais de grâce, ne lui en parlez plus !
Monfils sous le toit de Bercy était déjà, en tout cas, un petit événement en soi : il n'y avait plus joué le moindre match depuis 2015. Il s'était alors incliné dès le premier tour, face au même Paire, au bout d'un match renversant. Cette fois, il n'est pas retombé dans le piège et a fait la différence à la fin de chaque set, en breakant à 5-4 dans le premier, dès sa première occasion, puis au tie-break dans le second.
La course au Masters de Londres s'est considérablement décantée mercredi. Dans le sprint final, l'Espagnol Roberto Bautista Agut, l'Italien Fabio Fognini, le Belge David Goffin et l'Argentin Diego Schwartzman, ont tous trébuché sur le premier obstacle. Si quelques autres joueurs, comme le Suisse Stan Wawrinka, ont encore mathématiquement une chance de s'y inviter, eux ne dépendent pas que d'eux-mêmes.
Restent donc Gaël Monfils, Stan Wawrinka et Alex de Minaur. Mais une qualification de ces deux derniers dépend des résultats des autres prétendants, tandis que l'Antillais a, lui, les cartes entre ses mains. S'il atteint la finale à Paris, il sera du voyage à Londres, quoi que fassent ses concurrents.
La Monf makes it look way too easy 🥴#RolexParisMasters pic.twitter.com/rAytVpXgbN
— Tennis TV (@TennisTV) October 31, 2019
Et son compatriote Jo-Wilfried Tsonga fait ses affaires en faisant chuter l'Italien Matteo Berrettini (6-4, 6-3) dès le deuxième tour en soirée. Cette victoire de Tsonga - seulement sa deuxième face à un joueur du top 10 depuis deux ans - fait d'abord de l'Allemand Alexander Zverev, précisément le champion sortant, le septième qualifié pour le Masters (10-17 novembre). Et elle ouvre un peu plus grand la porte à Monfils pour s'offrir le tout dernier sésame disponible : une finale à Bercy et le Parisien sera de nouveau du voyage à Londres, comme en 2016. Mais de grâce, ne lui en parlez plus !
Les gens me saoulent avec le Masters, mon objectif, c'est vraiment de finir dans le top 10.
"Mort physiquement et mentalement"
"Les gens me saoulent avec le Masters, mon objectif, c'est vraiment de finir dans le top 10. Le Masters, je ne suis pas si loin, mais je suis quand même très loin, et j'ai accumulé toute cette pression. Je me suis stressé tout seul, et jouer stressé, c'est compliqué", lâche Monfils, qui se décrit même comme "mort physiquement et mentalement depuis la tournée asiatique". "Si je peux lui rendre service, je le fais, si ça va dans mon sens aussi", sourit Tsonga, qui sera opposé à l'Allemand Jan-Lennard Struff (36e) pour une place en quarts de finale.Cette salle, cette ambiance, ce tournoi lui réussissent ✨ !@tsonga7 domine la tête de série numéro 10 Matteo Berrettini 6-4, 6-2#RolexParisMasters pic.twitter.com/XPG9A0DEFl
— ROLEX PARIS MASTERS (@RolexPMasters) October 30, 2019
Monfils sous le toit de Bercy était déjà, en tout cas, un petit événement en soi : il n'y avait plus joué le moindre match depuis 2015. Il s'était alors incliné dès le premier tour, face au même Paire, au bout d'un match renversant. Cette fois, il n'est pas retombé dans le piège et a fait la différence à la fin de chaque set, en breakant à 5-4 dans le premier, dès sa première occasion, puis au tie-break dans le second.
La course au Masters de Londres s'est considérablement décantée mercredi. Dans le sprint final, l'Espagnol Roberto Bautista Agut, l'Italien Fabio Fognini, le Belge David Goffin et l'Argentin Diego Schwartzman, ont tous trébuché sur le premier obstacle. Si quelques autres joueurs, comme le Suisse Stan Wawrinka, ont encore mathématiquement une chance de s'y inviter, eux ne dépendent pas que d'eux-mêmes.
Monfils, Wawrinka et de Minaur
Les sept joueurs sont déjà qualifiés pout Londres sont Rafael Nadal, Novak Djokovic, Roger Federer, Daniil Medvedev, Dominic Thiem, Stefanos Tsitsipas et Alexander Zverev. A l'issue du 2e tour de Bercy, Matteo Berrettini tient le dernier ticket, mais ayant été éliminé, il reste menacé. Fabio Fognini, David Goffin et Roberto Bautista ne sont plus dans la course. Karen Khachanov, battu mardi, non plus. Kei Nishikori, opéré d'un bras, encore moins.Restent donc Gaël Monfils, Stan Wawrinka et Alex de Minaur. Mais une qualification de ces deux derniers dépend des résultats des autres prétendants, tandis que l'Antillais a, lui, les cartes entre ses mains. S'il atteint la finale à Paris, il sera du voyage à Londres, quoi que fassent ses concurrents.