Les cours des métaux industriels ont rechuté à la Bourse des métaux de Londres. Lundi, le nickel, dont la Nouvelle-Calédonie est le cinquième producteur mondial, a perdu 2,72 %. En bourse, la chute des groupes du secteur présents en Nouvelle-Calédonie est encore plus importante.
Les sociétés métallurgiques et minières sont de nouveau à la peine. L'épidémie de coronavirus pèse chaque jour plus lourdement sur la demande industrielle mondiale. Les acalmies sont rares. Pour le nickel, les stocks disponibles dans les entrepôts du LME ont augmenté de plus de 9 % la semaine dernière, ils sont désormais de 162.000 tonnes. L'offre augmente, la demande stagne, les prix baissent.
Exposition du secteur minier
En ce début de semaine, la chute des trois sociétés multinationales présentes en Nouvelle-calédonie a d'autres raisons que la baisse du nickel qui recule, mais ne sombre pas. Pour Eramet, c'est une interrogation sur les prix du manganèse, principal activité du groupe au Gabon, qui a entrainé une forte baisse. Pour Glencore, c'est l'ensemble de l'activité de négoce qui est en berne, pour Vale, premier producteur mondial de fer, la baisse du prix de l'ingrédient de l'acier est une mauvaise nouvelle. Enfin, les sociétés sidérurgiques suivent une pente similaire. L'exposition du secteur des matières premières aux crises économiques est une constante dans l'histoire, et celle qui découle du coronavirus s'annonce particulièrement forte. En Italie, le second producteur d'Aluminium du pays (Raffmetal) a annonçé qu'il cessait sa production et fermait ses usines, pour cause de coronavirus.
Au vu de l'ampleur de la crise, les clignotants des 3 groupes industriels et miniers qui opèrent en Nouvelle-Calédonie sont donc tous passés, provisoirement, de l'orange au rouge. "Un recul de la croissance de l'économie chinoise et de la production d'acier inoxydable devrait réduire la demande des matières premières, les sociétés calédoniennes sont exposées, mais comme toutes les entreprises industrielles" a souligné Fabrice Farigoule, économiste chez Alpha Value.
La Chine pèse
"Les métaux de base au LME sont tombés plus profondément dans le rouge à mesure que la séance boursière se tenait en Asie" a indiqué Anna Stablum, analyste de Marex Spectron en Asie. Les données chinoises pour février sont pires que les prévisions les plus pessimistes et les baisses de taux d'intérêt de la Chine et des États-Unis n'ont fait que souligner le défi énorme que le coronavirus pose pour la croissance mondiale.
Cours du nickel au LME de Londres ce lundi à 18 h 30 GMT : 11.972 dollars par tonne - 2,72 %.
ERAMET (SLN) -14 % GLENCORE (KNS) -3,66 % VALE (VNC) -9 %.
Exposition du secteur minier
En ce début de semaine, la chute des trois sociétés multinationales présentes en Nouvelle-calédonie a d'autres raisons que la baisse du nickel qui recule, mais ne sombre pas. Pour Eramet, c'est une interrogation sur les prix du manganèse, principal activité du groupe au Gabon, qui a entrainé une forte baisse. Pour Glencore, c'est l'ensemble de l'activité de négoce qui est en berne, pour Vale, premier producteur mondial de fer, la baisse du prix de l'ingrédient de l'acier est une mauvaise nouvelle. Enfin, les sociétés sidérurgiques suivent une pente similaire. L'exposition du secteur des matières premières aux crises économiques est une constante dans l'histoire, et celle qui découle du coronavirus s'annonce particulièrement forte. En Italie, le second producteur d'Aluminium du pays (Raffmetal) a annonçé qu'il cessait sa production et fermait ses usines, pour cause de coronavirus.
Au vu de l'ampleur de la crise, les clignotants des 3 groupes industriels et miniers qui opèrent en Nouvelle-Calédonie sont donc tous passés, provisoirement, de l'orange au rouge. "Un recul de la croissance de l'économie chinoise et de la production d'acier inoxydable devrait réduire la demande des matières premières, les sociétés calédoniennes sont exposées, mais comme toutes les entreprises industrielles" a souligné Fabrice Farigoule, économiste chez Alpha Value.
La Chine pèse
"Les métaux de base au LME sont tombés plus profondément dans le rouge à mesure que la séance boursière se tenait en Asie" a indiqué Anna Stablum, analyste de Marex Spectron en Asie. Les données chinoises pour février sont pires que les prévisions les plus pessimistes et les baisses de taux d'intérêt de la Chine et des États-Unis n'ont fait que souligner le défi énorme que le coronavirus pose pour la croissance mondiale.
Cours du nickel au LME de Londres ce lundi à 18 h 30 GMT : 11.972 dollars par tonne - 2,72 %.
ERAMET (SLN) -14 % GLENCORE (KNS) -3,66 % VALE (VNC) -9 %.