Sortir, voir, écouter : les rendez-vous des Outre-mer dans l'Hexagone

La chanteuse martiniquaise Nesly (à gauche)
Au programme cette fin de semaine, de l'humour avec Le Gang du rire. La première fois qu'une flopée d'humoristes antillo-guyanais investit le Zénith. Et de la musique avec Dowdelin, un trio afro-futuriste. Et plus classique, le dernier clip de Nesly. 

Musique

Dowdelin (le 30 octobre, péniche Metaxu à Pantin). La chanteuse chante en créole. Mais la musique de ce groupe a peu à voir avec les rythmes connus de la Caraïbe. Eux parlent d’exploration afro-futuriste et de musiques actuelles. Alors bienvenue dans l’univers de Dowdelin, un trio composé d’Olivya, la chanteuse ; de Raphaël, le percussionniste (accessoirement cousin et saxophoniste de Sonny Troupé) et de David, aux claviers, au sax et producteur connu à Lyon. Mélangeant  jazz, percussions et musiques électroniques, Dowdelin apporte un son inédit qui démontre que les influences créoles peuvent engendrer de l’énergie et de l’originalité. Un peu à l'image de Delgrès. 

Nesly
Avant son concert du 11 novembre à la Cigale, Nesly se rappelle à notre bon souvenir avec ce clip. La Martiniquaise apparaît aux côtés de T Kimp Gee, surnommé le poète du ghetto. Et le duo nous chante Lanmou Eternel. On s’en souvient, en juin dernier, Nesly pouvait se targuer d’être la première chanteuse de zouk à être nommée au B.E.T Awards, les cérémonies de récompenses des artistes afro-américains.


Humour

Le gang du rire (au Zénith de Paris, le 31 octobre). Jean-Yves Rupaire, Viviane Emigré, Pascal Moesta et Kay man Srouch constituent le gang du rire appelé à amuser la galerie, ou plus exactement le Zénith de Paris. Ils ont tous joué dans une salle parisienne. Mais c’est la première fois que des humoristes antillo-guyanais se retrouvent sur une grande scène parisienne : le Zénith. Du rire en cascade en perspective.