La sépulture de Johnny Hallyday à Saint-Barth est menacée par "le sable de mer, très corrosif" et par les nombreux "crabes de terre" du cimetière, alerte l'avocat de la veuve du chanteur qui demande l'autorisation de déplacer le cercueil dans un caveau adjacent.
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Dans une lettre adressée jeudi au président de la collectivité Bruno Magras et dont l'AFP a eu copie, Me Gilles Gauer rappelle que Johnny Hallyday, décédé le 5 décembre 2017, "avait demandé à reposer au cimetière marin de Lorient à Saint-Barthélemy, dans un caveau à construire".
Mais le 18 décembre, le fossoyeur en chef des cimetières de Saint-Barthélemy a écrit à la veuve pour avertir des "risques de laisser (le cercueil) plus longtemps à même le sable (...) En effet, le sable de mer, très agressif et très corrosif (...) pourrait altérer de façon significative le bois du cercueil, ce à quoi nous pouvons ajouter le danger des gros crabes de terre très nombreux dans le cimetière de Lorient+", explique l'avocat, citant le fossoyeur. "Il existe à ce jour une obligation juridique et une urgence éthique à ce que ce déplacement puisse être autorisé et accompli sans délai", insiste Me Gauer, évoquant une "urgence absolue".
La veuve de Johnny, dont les relations avec les enfants aînés du chanteur, David Hallyday et Laura Smet, sont tendues depuis le décès de l'icône, s'était alors engagée à les tenir informés sur la construction de ce caveau. Elle a partagé "toutes les informations dont elle avait connaissance" et "a immédiatement reçu l'approbation" de David Hallyday, ajoute l'avocat. "Deux ans après l'inhumation provisoire de Johnny, l'opposition individuelle de Madame Laura Smet ne peut bloquer ce que le droit et la dignité imposent", ajoute le conseil.
"Urgence absolue"
Il réclame que le transfert du cercueil dans le caveau que Læticia Hallyday a fait construire à moins d'un mètre ait enfin lieu au nom du "respect de la volonté de Johnny", mais aussi de "l'impératif de la protection de la dignité de sa sépulture et de son corps". Depuis son inhumation le 11 décembre 2017 sur la petite île antillaise, le rockeur repose dans un cercueil qui "a été de manière provisoire enseveli directement dans le sable, dans l'attente de son déplacement".Mais le 18 décembre, le fossoyeur en chef des cimetières de Saint-Barthélemy a écrit à la veuve pour avertir des "risques de laisser (le cercueil) plus longtemps à même le sable (...) En effet, le sable de mer, très agressif et très corrosif (...) pourrait altérer de façon significative le bois du cercueil, ce à quoi nous pouvons ajouter le danger des gros crabes de terre très nombreux dans le cimetière de Lorient+", explique l'avocat, citant le fossoyeur. "Il existe à ce jour une obligation juridique et une urgence éthique à ce que ce déplacement puisse être autorisé et accompli sans délai", insiste Me Gauer, évoquant une "urgence absolue".
Transfert suspendu
Læticia Hallyday a fait construire un caveau familial depuis plusieurs mois juste à côté de la première tombe. Mais l'exhumation et le transfert du cercueil ont été suspendus par la Collectivité début octobre à la demande de la fille du chanteur, Laura Smet, qui estimait n'avoir pas été préalablement consultée sur ce transfert.La veuve de Johnny, dont les relations avec les enfants aînés du chanteur, David Hallyday et Laura Smet, sont tendues depuis le décès de l'icône, s'était alors engagée à les tenir informés sur la construction de ce caveau. Elle a partagé "toutes les informations dont elle avait connaissance" et "a immédiatement reçu l'approbation" de David Hallyday, ajoute l'avocat. "Deux ans après l'inhumation provisoire de Johnny, l'opposition individuelle de Madame Laura Smet ne peut bloquer ce que le droit et la dignité imposent", ajoute le conseil.