La ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, a annoncé que l'Etat versera la subvention de 1,6 millions d'euros à la sucrerie de Marie-Galante en Guadeloupe, dès qu'un accord sera trouvé sur les deux projets de centrales thermiques en concurrence.
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L'Etat est prêt à verser la subvention de 1,6 million d'euros qu'attend la sucrerie de Marie-Galante, en Guadeloupe, a dit, mardi 14 février, la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, dès qu'un "accord sera trouvé" autour de deux projets de centrales thermiques en concurrence. La ministre répondait, lors des questions au gouvernement, au sénateur de Guadeloupe Jacques Cornano (app. PS), inquiet des incertitudes autour de la prochaine campagne sucrière, qui doit débuter à la mi-février.
Les conventions qui conditionnent le versement d'aides publiques à la filière sucre prévoient pour la sucrerie de Marie-Galante la construction d'une centrale thermique pour moderniser son fonctionnement et externaliser la production d'électricité, mais cette construction n'est toujours pas lancée, car deux projets s'opposent.
"Compte tenu des contraintes particulières de l'île, la sucrerie doit faire face à des défis économiques et environnementaux particulièrement importants et il est nécessaire pour garantir sa survie de coupler son activité à une centrale thermique", a expliqué la ministre.
Selon elle, seul "le projet d'Albioma", producteur d'électricité par valorisation énergétique de la bagasse (résidu de la canne à sucre) avec la société Sucreries et Rhumeries de Marie-Galante (SRMG), est "suffisamment avancé pour remplacer rapidement la chaudière de la sucrerie", a déclaré la ministre. "Mais cette mise en oeuvre n'obère en rien le développement de l'initiative -Marie-Galante Ile du tourisme durable-", portée par la communauté de commune de Marie-Galante (CCMG) et la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), a-t-elle ajouté.
"Pour que le projet d'Albioma réponde davantage aux attentes des élus locaux, je souhaite que l'entreprise puisse prendre des engagements sur les subtitutions partielles de la biomasse", a demandé Ericka Bareigts, assurant que "l'Etat est prêt à verser les 1,6 million d'euros dès qu'un accord sera trouvé sur le terrain".
1,6 million d'euros de subvention
"L'Etat s'est engagé à verser une subvention de 1,6 million d'euros, subordonnée à un accord avec un opérateur dont la technologie n'est plus en phase avec la Cop 21", a-t-il déploré, réclamant le "déblocage de cette subvention afin d'éviter une tragique explosion sociale" dans l'île.Les conventions qui conditionnent le versement d'aides publiques à la filière sucre prévoient pour la sucrerie de Marie-Galante la construction d'une centrale thermique pour moderniser son fonctionnement et externaliser la production d'électricité, mais cette construction n'est toujours pas lancée, car deux projets s'opposent.
Deux projets de centrales thermique s'opposent
"Compte tenu des contraintes particulières de l'île, la sucrerie doit faire face à des défis économiques et environnementaux particulièrement importants et il est nécessaire pour garantir sa survie de coupler son activité à une centrale thermique", a expliqué la ministre.Selon elle, seul "le projet d'Albioma", producteur d'électricité par valorisation énergétique de la bagasse (résidu de la canne à sucre) avec la société Sucreries et Rhumeries de Marie-Galante (SRMG), est "suffisamment avancé pour remplacer rapidement la chaudière de la sucrerie", a déclaré la ministre. "Mais cette mise en oeuvre n'obère en rien le développement de l'initiative -Marie-Galante Ile du tourisme durable-", portée par la communauté de commune de Marie-Galante (CCMG) et la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), a-t-elle ajouté.
Des projets compatibles ?
"Je suis convaincue que les deux projets ne sont pas concurrents mais compatibles", a insisté la ministre, estimant que "le projet de la centrale thermique d'Albioma peut s'intégrer dans le projet plus global du CNR, comprenant aussi des installation éoliennes et du photovoltaïque"."Pour que le projet d'Albioma réponde davantage aux attentes des élus locaux, je souhaite que l'entreprise puisse prendre des engagements sur les subtitutions partielles de la biomasse", a demandé Ericka Bareigts, assurant que "l'Etat est prêt à verser les 1,6 million d'euros dès qu'un accord sera trouvé sur le terrain".