Un Surinamais de 53 ans a été condamné à sept ans de prison ferme pour trafic de cocaïne entre le Surinam et la France via la Guyane. Il avait été interpellé l'année passée à Montauban en possession de plus de 2 kg de cocaïne pure.
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Il y a un an, les Douanes interpellaient à Montauban Alfons Afoeala, un Surinamais de 53 ans, père de 17 enfants, en possession de plus de 2 kg de cocaïne pure.
Le trafic en question empruntait un circuit bien connu des Douanes françaises avec "une dizaine de passeurs" transitant quotidiennement "sur l’un des deux vols journaliers" en provenance de Cayenne. D’après la substitut Emilie Vialatte, le trafic représenterait "30% du marché de la cocaïne en France".
Etonnamment, le Surinamais en détention provisoire depuis un an à la maison d’arrêt de Seysses avait un casier judicaire vierge. Comme, d'ailleurs, ses "associés" dans le trafic, deux Guyanais de 25 et 29 ans, arrêtés en possession de 3350 euros en liquide enroulé dans une chaussette.
D'où la surprise du président du tribunal, Michel Redon, qui a d’ailleurs exercé au tribunal de grande instance de Cayenne : "Vous n’avez pas déjà été condamné au Surinam ?" a demandé le juge. "Non, mais en 2002, en Guyane", avoue Alfons Afoeala. "Sous une autre identité alors ?"
Le Surinamais se décrit comme un notable "maçon" et parle d" ses 17 enfants et d'"une dette de 4000 euros à rembourser...
"Sauf que les enquêteurs ont révélé sur votre passeport six allers – retours les six derniers mois avant votre arrestation", nuance le juge, rappelant les contacts pris auprès des dealers du quartier de Bellefontaine et de Montauban pour écouler la drogue.
Il est vrai que le quinquagénaire semblait plus connu à Saint-Laurent-du-Maroni pour organiser des voyage de cocaïne en France que comme maçon. Le témoignage de l’une des deux femmes ayant joué le rôle de mule va confirmer cette version des faits : "il m’a dit que le transport de drogue est son métier et qu’il a déjà fait partir 19 filles".
Les cinq prévenus dans l’affaire restent en détention. Alfonso Afoeala est condamné à 7 ans ferme. Les deux mules à 3 et 2 ans. Les deux autres inculpés écopent de 4 ans et 18 mois.
"30% du marché de la cocaïne en France"
Il comparaissait ce lundi devant le tribunal correctionnel de Montauban pour un vaste trafic entre le Surinam et la France via la Guyane dont il était soupçonné d’être le protagoniste. Ils étaient cinq à être mis en cause dans ce trafic de cocaïne, comme le révèle La dépèche.fr.Le trafic en question empruntait un circuit bien connu des Douanes françaises avec "une dizaine de passeurs" transitant quotidiennement "sur l’un des deux vols journaliers" en provenance de Cayenne. D’après la substitut Emilie Vialatte, le trafic représenterait "30% du marché de la cocaïne en France".
Un casier vierge
Etonnamment, le Surinamais en détention provisoire depuis un an à la maison d’arrêt de Seysses avait un casier judicaire vierge. Comme, d'ailleurs, ses "associés" dans le trafic, deux Guyanais de 25 et 29 ans, arrêtés en possession de 3350 euros en liquide enroulé dans une chaussette.D'où la surprise du président du tribunal, Michel Redon, qui a d’ailleurs exercé au tribunal de grande instance de Cayenne : "Vous n’avez pas déjà été condamné au Surinam ?" a demandé le juge. "Non, mais en 2002, en Guyane", avoue Alfons Afoeala. "Sous une autre identité alors ?"
Le Surinamais se décrit comme un notable "maçon" et parle d" ses 17 enfants et d'"une dette de 4000 euros à rembourser...
"Sauf que les enquêteurs ont révélé sur votre passeport six allers – retours les six derniers mois avant votre arrestation", nuance le juge, rappelant les contacts pris auprès des dealers du quartier de Bellefontaine et de Montauban pour écouler la drogue.
Il est vrai que le quinquagénaire semblait plus connu à Saint-Laurent-du-Maroni pour organiser des voyage de cocaïne en France que comme maçon. Le témoignage de l’une des deux femmes ayant joué le rôle de mule va confirmer cette version des faits : "il m’a dit que le transport de drogue est son métier et qu’il a déjà fait partir 19 filles".
7 ans ferme
La marchandise pure était achetée 7000 euros le kilo au Surinam et revendue 25 000 euros le Kilo à Toulouse.Les cinq prévenus dans l’affaire restent en détention. Alfonso Afoeala est condamné à 7 ans ferme. Les deux mules à 3 et 2 ans. Les deux autres inculpés écopent de 4 ans et 18 mois.