Les deux satellites de télécommunications, embarqués à bord de la fusée, avaient été mis en orbite, mais pas au bon endroit. "La cause de l'anomalie est parfaitement comprise et les recommandations clairement identifiées", déclare la société de services de lancement, en rendant publiques les conclusions de la Commission d'enquête indépendante mise en place après cet incident.
Les travaux de la Commission d'enquête, présidée par Toni Tolker-Nielsen, inspecteur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), "ont mis en évidence la nécessité d'accroître la robustesse du contrôle de certaines données utilisées pour la préparation de la mission", indique Arianespace dans un communiqué.
Le constructeur ArianeGroup et sa filiale Arianespace "mettent en oeuvre immédiatement les mesures correctives" préconisées par la Commission d'enquête, ajoute la société. Appliquées à la préparation du prochain tir d'Ariane 5, elles permettent d'envisager une prochaine mission du lanceur lourd en mars 2018, dans la foulée d'une mission Soyouz.
Le 25 janvier, l'anomalie de trajectoire avait conduit la fusée Ariane 5 à placer sur une mauvaise orbite deux satellites de télécommunications, SES-14 pour l'opérateur luxembourgeois SES, et Al Yah 3 pour l'opérateur Yahsat des Emirats Arabes Unis. Les deux satellites, qui sont en bonne santé, sont à présent en train de rejoindre leur position finale grâce à leurs propres systèmes de propulsion, précise Arianespace.