Trois surveillants pénitentiaires d’origine guadeloupéenne ont été interpelés dans la nuit de lundi à mardi. Ils sont soupçonnés d’avoir agressé plusieurs personnes le soir du déconfinement. Leur garde-à-vue a été prolongée ce mercredi.
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Tout a commencé par une altercation, en pleine nuit, dans une rue de l’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) à deux kilomètres de la maison d'arrêt de Fresnes où ils travaillent. Trois gardiens de prison, tous originaires des Abymes, en Guadeloupe, et âgés de moins de 30 ans, sont accusés d’avoir frappé plusieurs jeunes et d’avoir, ensuite, essayé de semer la police lancée à leurs trousses. Tout ça dans un état d’ébriété avancé, comme le confirme une information du journal Le Parisien.
La police se lance alors à la recherche de leur véhicule. S’ensuit une brève course-poursuite. Le portefeuille volé est retrouvé dans la voiture, ce qui permet à la police d’identifier les trois jeunes Guadeloupéens. Ils ont été placés en garde à vue pour violences, vol en réunion et conduite sous l’empire d’un état alcoolique.
La prison de Fresnes affirme que les trois hommes sont des gardiens stagiaires affectés dans l’établissement pénitentiaire depuis août 2019 et se désolidarise de cette soirée de déconfinement trop arrosée et qui a mal tourné.
Course-poursuite
C’est un jeune homme, l'une des vitimes présumées, qui a donné l’alerte. Les circonstances exactes de l’altercation sont assez floues mais il affirme avoir été frappé, tout comme les amis qui l’accompagnaient. Pas assez gravement pour que cela nécessite une prise en charge, mais il assure aussi avoir été délesté de son portefeuille et affirme que les trois gardiens de prison ont tenté de pénétrer chez lui, avant de renoncer et de repartir en voiture.La police se lance alors à la recherche de leur véhicule. S’ensuit une brève course-poursuite. Le portefeuille volé est retrouvé dans la voiture, ce qui permet à la police d’identifier les trois jeunes Guadeloupéens. Ils ont été placés en garde à vue pour violences, vol en réunion et conduite sous l’empire d’un état alcoolique.
La prison de Fresnes affirme que les trois hommes sont des gardiens stagiaires affectés dans l’établissement pénitentiaire depuis août 2019 et se désolidarise de cette soirée de déconfinement trop arrosée et qui a mal tourné.