Le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez a déclaré dimanche ne pas avoir connaissance "à ce stade" de l'existence d'une cellule autour de Mickaël Harpon, le tueur de la préfecture de police. Il a toutefois concédé ne pas savoir à quelles données cet informaticien a pu avoir accès.
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"L'enquête va se poursuivre pour déterminer l'ensemble de ses contacts mais à ce stade, ce que je peux vous dire au vu des informations qui sont les miennes et en se référant à ce qu'a dit le procureur national antiterroriste, on ne peut parler de l'existence d'une cellule", a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Intérieur sur BFMTV.
Employé comme informaticien au sein du service de renseignement de la préfecture (DRPP), Mickaël Harpon a été abattu dans la cour de la préfecture de police jeudi après avoir poignardé à mort quatre fonctionnaires en l'espace de sept minutes. Le Martiniquais a été présenté samedi par le chef du parquet antiterroriste, Jean-François Ricard, comme un homme adhérant à l'islam radical et fréquentant des personnes susceptibles d'appartenir à la mouvance salafiste.
"Nous ne savons pas les informations auxquelles il a eu accès. Pour l'instant nous n'avons pas de raison de penser qu'il a pu transmettre des informations", a déclaré M. Nuñez. "Il faut qu'on y voit clair le plus vite possible là-dessus", a assuré le secrétaire d'Etat. Malgré les critiques, M. Nuñez a écarté l'hypothèse d'un rapide changement à la tête de la DRPP ou d'une réforme de ce service susceptible d'être intégré à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). "Pour l'instant, ce genre de questions ne se pose pas. La priorité, c'est l'investigation", a affirmé celui qui dirigea la DGSI de 2017 à 2018. "S'il y a eu des dysfonctionnements, il y aura des sanctions", a-t-il cependant promis.
A l'occasion du Livre blanc qui sera lancé le 14 octobre, prélude à une future loi d'orientation et de programmation sur la sécurité intérieure, "on va passer l'organisation des services au peigne fin", a déclaré Laurent Nuñez. Il a enfin balayé les critiques de l'opposition et les appels à la démission visant Christophe Castaner : "Nous agissons au quotidien pour déjouer les attentats et c'est notre priorité sur cette affaire", affirmant que leurs détracteurs ne "sont pas qualifiés pour nous donner des leçons".
Employé comme informaticien au sein du service de renseignement de la préfecture (DRPP), Mickaël Harpon a été abattu dans la cour de la préfecture de police jeudi après avoir poignardé à mort quatre fonctionnaires en l'espace de sept minutes. Le Martiniquais a été présenté samedi par le chef du parquet antiterroriste, Jean-François Ricard, comme un homme adhérant à l'islam radical et fréquentant des personnes susceptibles d'appartenir à la mouvance salafiste.
"Nous ne savons pas les informations auxquelles il a eu accès. Pour l'instant nous n'avons pas de raison de penser qu'il a pu transmettre des informations", a déclaré M. Nuñez. "Il faut qu'on y voit clair le plus vite possible là-dessus", a assuré le secrétaire d'Etat. Malgré les critiques, M. Nuñez a écarté l'hypothèse d'un rapide changement à la tête de la DRPP ou d'une réforme de ce service susceptible d'être intégré à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). "Pour l'instant, ce genre de questions ne se pose pas. La priorité, c'est l'investigation", a affirmé celui qui dirigea la DGSI de 2017 à 2018. "S'il y a eu des dysfonctionnements, il y aura des sanctions", a-t-il cependant promis.
A l'occasion du Livre blanc qui sera lancé le 14 octobre, prélude à une future loi d'orientation et de programmation sur la sécurité intérieure, "on va passer l'organisation des services au peigne fin", a déclaré Laurent Nuñez. Il a enfin balayé les critiques de l'opposition et les appels à la démission visant Christophe Castaner : "Nous agissons au quotidien pour déjouer les attentats et c'est notre priorité sur cette affaire", affirmant que leurs détracteurs ne "sont pas qualifiés pour nous donner des leçons".