J'ai lancé un appel à la #Solidarité pour mettre en relation les fabriquants de tissu, et les nombreuses forces vives polynésiennes dans l'Hexagone pour la confection de masques. Je prendrai en charge les frais de tissu. Nous distribuerons ces masques au plus grand nombre. (1/2) pic.twitter.com/Lbkswo7W9J
— Atger Stéphanie (@StephanieAtger) April 9, 2020
Solidarité avec ses origines
D’origine polynésienne, la députée “s’est engagée à encourager la confection de masques en tissu”, qui seront fabriqués en majeure partie par une association polynésienne située au Havre à partir de mi-avril, explique-t-elle dans un communiqué de presse le 8 avril. Elle souhaite ensuite redistribuer ces masques aux personnes âgées et associations qui travaillent avec elles dans un premier temps.Pour se faire, il fallait trouver des fournisseurs et de la main d'oeuvre.
Il y a des artisans polynésiens qui travaillent dans l'Hexagone, que je rencontre quand je vais dans les marchés polynésiens ou à la délégation.
De cette manière, Stéphanie Atger a réussi à trouver un fournisseur de tissu polynésien dans l'Hexagone. Elle prendra en charge les frais de tissu pour ensuite “acheminer directement les tissus auprès des couturières qui se sont portées volontaires, et on ira chercher les premiers masques quand ils seront prêts dans trois semaines ou avant.”
"Pourquoi ne pas amener la Polynésie en Essonne ?"
L'initiative est aussi une manière pour la députée de créer des liens entre sa culture et sa circonscription. Ainsi, ils se concrétisent de manière “très naturelle, très humaine, dans une période que personne n’aurait pensé vivre”, avoue Stéphanie Atger, émue.Le fait que les personnes portent les couleurs polynésiennes peut permettre un début d’échange sur la culture polynésienne en Essonne.
Pour la députée, c'est aussi une manière de renforcer les liens entre les Polynésiens dans l'Hexagone, comme elle l'explique ici :
Entretien avec Stéphanie Atgé