Valentin Narbonnais, candidat aux élections municipales à Colombes, violemment frappé au visage

A 23 ans, le Martiniquais Valentin Narbonnais est un des porte-paroles de Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche.
Le Martiniquais Valentin Narbonnais, 27 ans, candidat aux élections municipales à Colombes dans les Hauts-de-Seine, a été violemment frappé au visage par un individu masqué ce samedi 20 juin, alors qu'il sortait d'une manifestation festive dans le cadre de la campagne.  
Pierre Lacombe avec Tessa Grauman •
Le candidat martiniquais aux élections municipales de Colombes dans les Hauts-de-Seine a été agressé ce samedi 20 juin à 16 heures, alors qu'il sortait du parc départemental Lagravère où il participait à une manifestation festive dans le cadre de la campagne. 
"L'individu m'a barré le passage et s'est dressé devant moi. Il a ensuite armé son poing et m'a porté un coup violent au niveau de la tempe. Une fois au sol, il a récidivé en me donnant plusieurs coups", indique à Outre-mer la 1ère Valentin Narbonnais, candidat sur la liste EELV conduite par Patrick Chaimovitch.  

"L'agression a été suivie du vol de ses lunettes par l'individu, qui a pris la fuite", précise Patrick Chaimovitch dans un communiqué qui dénonce un climat de violence dans cette campagne électorale. "Cette agression, comme toutes les violences qui émaillent la campagne électorale depuis plusieurs jours à Colombes, est insupportable. Il y a peu, je dénonçais un climat malsain, où les investives succédaient aux intimidations. Dans ce contexte, un individu est passé au stade de l'acte crapuleux dont nous attendons qu'il soit dénoncé par toutes et tous", ajoute le communiqué. 
 

Résolument debout 

Après des examens à l'hôpital, Valentin Narbonnais se veut rassurant et se montre plus déterminé que jamais à poursuivre sa campagne. "Je suis sonné, choqué, mais résolument debout". 
 

Je gène, j'ai un franc-parler, je fais partie de cette nouvelle génération qui est pour la redistribution des biens à tous. C'est un langage que mes adversaires politiques n'aiment pas entendre.
Valentin Narbonnais


Dans un tweet, la sénatrice guadeloupéenne Victoire Jasmin a fait part de son émotion après l'agression de son collaborateur Parlementaire: 
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