VIDEO. Jean-Christophe Raufaste, la musique dans la peau et l'Afrique dans le cœur

Cela fait 25 ans que Jean-Christophe vit de la musique. Il avoue avoir eu de la chance au gré des rencontres qu'il a faites. Elles l'ont aidé dans son cheminement professionnel. Même si au départ il a appris tout seul à maitriser son instrument de prédilection: la guitare basse.
Cela fait 25 ans que Jean-Christophe vit de la musique. Il avoue avoir eu de la chance au gré des rencontres qu'il a faites. Elles l'ont aidé dans son cheminement professionnel. Même si au départ il a appris tout seul à maitriser son instrument de prédilection: la guitare basse. 
" Mon père écoutait beaucoup de musique, c'était un mélomane ", de parents martiniquais Jean-Christophe est bercé par les rythmes de la salsa, de la biguine, de la mazurka très jeune. Mais c'est un peu plus tard qu'il est une première fois touché par la musique : " Vers l'âge de 14 ans j'ai vu un concert de Kassav, j'ai flashé sur le bassiste Georges Décimus ". Ce n'est que trois ans plus tard qu'il prendra sa décision de devenir musicien : " Je suis allé dans un petit club qui s'appelait le Bangba à la rue de La Roquette dans le 11ème et là j'ai vu un groupe. Quand j'ai vu ces gars-là jouer, j'ai dit c'est çà que je veux faire, je veux être bassiste ".
Dès lors il monte un groupe avec un ami. Ils se débrouillent comme ils peuvent. Cela dure un temps puis, à 23 ans il fait un tour du monde avec un groupe de raï latin jazz. " J'ai joué dans les groupes des autres jusqu'au temps que je monte un groupe avec un pote réunionnais pianiste, un groupe qui s'appelle Zépis ". Ils viennent de sortir leur deuxième album, c'est du jazz créole.
" Mes influences viennent de tout mon vécu, de mon enfance, de mes racines antillaises, africaines. Ma mère vit au Sénégal et je suis très attaché à l'Afrique, c'est la terre-mère ". Jean-Christophe se sent en paix sur le continent africain. Malgré son jeune âge, il pense déjà y finir ses jours.