Jean-Luc Lepan est un tout récent retraité de la fonction publique hospitalière. Pour autant, il n'entend pas rester inactif. Inspiré par les rencontres qui ont rythmé ses vingt années à la Fondation Hôpitaux de France présidée par madame Chirac, il s'est trouvé un nouveau job : coach de proximité.
Même retraité Jean-Luc continue d'aller vers les autres et de se sentir utile. "Pour moi la retraite n'est pas une fin en soi. C'est le passage à une autre forme d'activité dont on choisit la nature, le rythme." Ce choix s'est fait avec sa collègue de toujours, retraitée elle aussi : "On a mis sur la table nos compétences, elle dans l'écriture et moi dans le coaching et le conseil." Cela a donné "À mots retrouvés, des mots pour écrire, des mots pour dire."
"J'ai beaucoup travaillé, j'ai beaucoup écouté, beaucoup observé", Jean-Luc mesure aujourd'hui le parti qu'il a su tirer des belles rencontres qui ont rythmé sa vie. Il cite notamment le pédiatre de renommée mondiale Antoine Bourillon pour sa disponibilité et son empathie. Mais également Mireille Darc qu'il considère comme une femme remarquable. Ces personnes lui ont permis d'être celui qu'il est aujourd'hui.
Et puis il y a une personne à laquelle Jean-Luc voue le plus grand respect, c'est Nelson Mandela. Il n'a hélas jamais pu le rencontrer mais a fait sienne cette phrase du grand leader sud-africain : "Au moment où tu abandonnes, tu laisses quelqu'un gagner."