VIDÉO. L’histoire et les enjeux de l'exploitation des fonds marins Outre-mer en trois minutes

À l'occasion de la journée mondiale de l'Océan, Planète Outre-mer se penche sur l’histoire de l'exploitation minière des fonds marins dans les territoires d'Outre-mer. La France a le deuxième espace maritime au monde. 97 % de celui-ci se situent en Outre-mer où les sols et les sous-sols sont réputés riches en métaux.

Planète Outre-mer revient sur l’histoire de l'exploitation des fonds marins dans les territoires d’Outre-mer. La France a le deuxième espace maritime au monde dont 97 % se situent en Outre-mer où les sols et les sous-sols sont réputés riches en métaux. On trouve ces métaux entre 1 000 et 6 000 mètres de profondeur sous forme de petits cailloux dans les plaines abyssales. 


Manganèse, cobalt, fer, nickel, zinc, cuivre, tous ces "nodules polymétalliques" sont indispensables à la fabrication des smartphones, ordinateurs, batteries, voitures électriques, panneaux solaires, éoliennes...

L'exploitation des nodules polymétalliques

Cette richesse potentielle a parfois poussé les gouvernements à fouiller toujours plus loin dans les sous-sols des territoires ultramarins, contre l’avis des populations et des associations de défense de l’environnement.

Des explorations Outre-mer

Trois missions se sont déroulées dans l'espace maritime de Wallis et Futuna entre 2010 et 2013. Elles n'ont pas été bien perçues par la population ; les habitants n'y ayant pas été associés. En vertu de son statut juridique, le territoire étant autonome en matière d'exploitation de son fond marin, Wallis et Futuna refuse désormais toute forme d'exploitation minière de ces fonds marins. 

Le 7 novembre 2022, Emmanuel Macron a décidé que la France allait renoncer à l'extraction minière dans l'ensemble de ces espaces maritimes comme dans les eaux internationales. Cette déclaration en a surpris plus d'un, la France ayant consacré jusqu'alors d'importants moyens et promulgué des textes en faveur de l'exploitation des fonds marins. 

Les scientifiques ne sont pas en capacité pour l'instant de mesurer les conséquences de l'extraction minière sur les écosystèmes marins. En revanche, il est su que sur terre c'est l'une des industries les plus polluantes et destructrices pour la nature. 

En novembre 2022, soit quelques jours après Paris, la Nouvelle-Calédonie a voté un moratoire sur l'exploitation minière dans son espace maritime où s'étend le parc naturel de la mer de corail. 

En décembre 2022, c'est au tour de la Polynésie de renoncer à l'extraction minière de ses fonds marins. 

Réalisation et animation : Valentine Dubois

Autrice et voix : Caroline Marie

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