VIDEO. Les icônes de la liberté : Ataï, le grand chef kanak

L'insurrection de 1878 La Nouvelle-Calédonie est colonisée depuis le 24 septembre 1853. Les colons s'installent sur les bonnes terres et repoussent les Kanak sur les flancs de montagnes sur les terres les moins fertiles. Ataï essaye, dans un premier temps, de s'entendre avec les autorités, en vain. "Voilà ce que nous avions" dit-il au gouverneur français Léopold de Pritsbuer en ouvrant un sac contenant de la bonne terre. Et puis, lui montrant un sac de pierres : "Et voici ce que tu nous a laissé". Dès lors, la résistance kanak prend la forme d'une insurrection armée. Sans l'alliance d'autres tribus kanak, le pouvoir colonial ne serait pas venu à bout des troupes du grand chef Ataï. Le grand chef est tué au combat le 1er septembre 1878. Louise Michel évoque la mort d'Ataï dans ses mémoires : "Les braves sont les bienvenus par delà la vie". La répression de la grance révolte kanak laisse des cicatrices La tête d'Ataï est envoyée en France dans un bocal de formol. 136 ans, après, en août 2014, le Muséum national d'histoire naturelle finit par remettre les restes d'Ataï à ses descendants, dont son célèbre crâne. Ce geste initie symboliquement la nouvelle politique de restitution de la France vi-à-vis du peuple kanak. Retrouvez les autres portraits de la collection Les icônes de la liberté ICI Écrit par François Durpaire Réalisé par Gilles Camouilly Une production French TV avec la participation de France Télévisions Durée 3 min - 2021

La spoliation des terres est au centre de la résistance kanak face à la colonisation. Le "grand chef" de Komalé, Ataï est le leader de l'insurrection kanak contre les colonisateurs français en 1878. Découvrez sa lutte pour la terre sacrée dans cet épisode inédit des icônes de la liberté.

L'insurrection de 1878

La Nouvelle-Calédonie est colonisée depuis le 24 septembre 1853. Les colons s'installent sur les bonnes terres et repoussent les Kanak sur les flancs de montagnes sur les terres les moins fertiles. Ataï essaye, dans un premier temps, de s'entendre avec les autorités, en vain. "Voilà ce que nous avions" dit-il au gouverneur français Léopold de Pritsbuer en ouvrant un sac contenant de la bonne terre. Et puis, lui montrant un sac de pierres : "Et voici ce que tu nous a laissé". Dès lors, la résistance kanak prend la forme d'une insurrection armée. Sans l'alliance d'autres tribus kanak, le pouvoir colonial ne serait pas venu à bout des troupes du grand chef Ataï. Le grand chef est tué au combat le 1er septembre 1878. Louise Michel évoque la mort d'Ataï dans ses mémoires : "Les braves sont les bienvenus par delà la vie". 

La répression de la grance révolte kanak laisse des cicatrices

La tête d'Ataï est envoyée en France dans un bocal de formol. 136 ans, après, en août 2014, le Muséum national d'histoire naturelle finit par remettre les restes d'Ataï à ses descendants, dont son célèbre crâne. Ce geste initie symboliquement la nouvelle politique de restitution de la France vi-à-vis du peuple kanak. 

Retrouvez les autres portraits de la collection Les icônes de la liberté ICI

Écrit par François Durpaire
Réalisé par Gilles Camouilly
Une production French TV avec la participation de France Télévisions
Durée 3 min - 2021