VIDEO. Outre-mer, et si on bougeait les lignes ? Entre culture du sport et pépinière de champions

Les Outre-mer sont-ils des pépinières de champions ? Dans de nombreuses disciplines, les sportifs ultramarins se distinguent et représentent une part importante des équipes tricolores. A l’occasion des JO 2020, " Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?" fait l’état des lieux du sport Outre-mer.

Peu à peu, la planète sport se réveille et sort du sommeil dans lequel l’avait plongé la crise sanitaire. Avec mille précautions, les compétitions reprennent. Dans de nombreuses disciplines, les sportifs ultramarins représentent une part importante des équipes tricolores. Une situation habituelle qui ne surprend plus les supporters et qui pourtant n’a rien d’une évidence.

Terres de champions


Géographie, équipements, climat, de nombreux facteurs locaux compliquent l’émergence des talents, mais le fait est que, au regard de leurs populations, les Outre-mer produisent plus de champions que bien d’autres régions françaises. Le sport, pour briller au niveau international dans des disciplines mondialisées, pour affirmer une singularité à travers des pratiques ancrées sur des territoires ou encore comme  hygiène de vie : les motivations des sportifs sont diverses mais toutes se conjuguent en un état d’esprit, une culture du sport.

Elus, écoles, familles, chacun est concerné et nul ne peut se désintéresser d’activités qui génèrent des retombées économiques, suscitent l’engouement mais imposent aussi parfois de lourds sacrifices. Car le prix du rêve est élevé. Il faut compter avec l’éloignement précoce des familles pour les apprentis champions, l’usure prématurée des organismes soumis à de lourds entrainements et une reconversion professionnelle incertaine autour de la trentaine. Et combien d’espoirs déçus pour tous ceux qui s’élanceront à la suite des stars sans jamais les rejoindre ?

"Outre-mer, et si on bougeait les lignes ? " propose ce mois-ci un tour de la planète sport vue des trois océans avec l’aide des rédactions du réseau des 1ères.

 

Des témoignages de sportifs

Eric Moasen a été champion de rame et est entraîneur en Polynésie Française. Il fait le constat d'un niveau de plus en plus élévé. Pierre Fairbank, originaire de Nouvelle Calédonie est double médaillé Paralympique. Il participera aux jeux de Tokyo. Laurent Pakihivatau, ancien rugbyman originaire de Wallis, a réussi sa reconversion après avoir été sportif de haut niveau. Corinne Menant est pelotari. A Saint-Pierre-et-Miquelon, la pelote basque fait partie des sports traditionnels. 

De gauche à droite et de haut en bas : Eric Moasen, Pierre Fairbank, Laurent Pakihivatau et Corinne Menant

 

Des experts

Comment pratiquer une activité sportive et se surpasser ? Question posée par Karine Zabulon à ses invités : Antoine Chérubin, ancien directeur national adjoint de la Fédération d’Athlétisme et ancien directeur du CREPS de Guadeloupe et le docteur Hubert Tisal, ex-médecin de l’Institut National du Sport et de l’équipe de France de Karaté. 

Avec Jean-Philippe Gatien, directeur du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024, Karine Zabulon évoque le seul site basé en Outre-mer : Teahupoo.

De gauche à droite et de haut en bas : Karine Zabulon, Antoine Chérubin, Jean-Philippe Gatien et le docteur Hubert Tisal

 

Des débats 

Karine Zabulon ouvre le débat sur les défis et obstacles pour le développement du sport Outre-mer avec ses invités : Laura Flessel, quintuple médaillée olympique et ancienne Ministre des Sports, Patrick Karam, président d'honneur du Crefom et Maguy Moravie, anthropologue, en duplex de la Martinique. 

De gauche à droite et de haut en bas : Karine Zabulon, Maguy Moravie, Patrick Karam et Laura Flessel

 

Une émission proposée par les rédactions du Pôle Outre-mer de France Télévisions et présentée par Karine Zabulon.
Durée : 52 min
2021