Trans Kabar, groupe de rock maloya, travaille sur une lecture électrique des rites mystiques de l’île de la Réunion pour élaborer une musique de "trans maloya". Découvrez-les avec cette captation de leur concert sur la scène du Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Trans Kabar fait revivre la musique traditionnelle réunionnaise en lui prêtant des accents rock envoûtants. “Trans” comme transversalité, pour les mélanges de sons et croisements insolites, et “Kabar”, le nom des fêtes réunionnaises où se retrouvent musiciens, danseurs et poètes créoles. C'est ainsi que ce quatuor s'impose dans le paysage musical français avec son "rock maloya", le maloya étant un des genres musicaux privilégié de l'île de La Réunion. Le mystique prend un tout autre tournant avec eux, leurs univers créatif s'inspirant directement du Servis Kabaré, cérémonie issue des rituels des esclaves faite pour communier avec les ancêtres par la musique. Trans Kabar évoque à la fois la musique, la danse, la fête, "Kabar" étant le nom de célébrations collectives.
Les musiciens
Jean-Didier Hoareau ou Jidé pour les intimes est la voix lead du groupe, il a grandi à Sartrouville dans l'Hexagone. Il rythme ses chants avec le kayamb, cette percussion traditionnelle de l'île de La Réunion. Mais le chanteur est aussi le neveu de Danyèl Waro, le chantre du maloya. Stéphane Hoareau porte le même patronyme que Jidé mais n'a pas de lien de parenté avec lui. Il est le guitariste du groupe. Lui est né et a grandi sur l'île intense. Il affectionne particulièrement Alain Peters, chanteur maudit de la musique réunionnaise, et lui a rendu hommage avec son groupe G!rafe. C'est lui qui a eu l'idée d'électrifier le maloya. Théo Girard à la contrebasse et Ianik Tallet à la batterie complètent ce quatuor de musiciens. C'est à Paris que ce mélange fusionnel de rock et de maloya est né.
Le groupe Trans Kabar :
- Jean-Didier Hoareau : Chant, percussion
- Théo Girard : Basse
- Stéphane Hoareau : Guitare
- Ianik Tallet : Batterie
Une production Axe Sud
Réalisateur Greg Germain
Durée 90 min
Année 2020