Après avoir débuté sa carrière à BFMTV, la journaliste guadeloupéenne Virginie Sainsily rejoindra à la rentrée la chaîne L'Équipe pour présenter un JT du sport. Pour Outre-mer la 1ère, elle revient sur sa jeunesse et son parcours dans les médias.
En ce début de mois d'août caniculaire à Paris, Virginie Sainsily finit de boucler sa valise. Elle va passer ses vacances en Guadeloupe. Son île de jeunesse, là où elle est née et a vécu jusqu'à l'obtention de son baccalauréat.
"C'était le paradis, c'est la Guadeloupe quoi ! s'exclame-t-elle. J'ai eu une enfance assez heureuse, j'ai envie de dire." La jeune femme de 31 ans a grandi dans une cité, entourée de ses trois frères. "Ils m'ont bien fait la misère, ajoute-t-elle avec malice. Mais je pense qu'ils ont contribué à mon caractère bien trempé !"
Encore étudiante, Virginie Sainsily intègre les équipes de BFMTV. D'abord derrière la caméra, en tant que journaliste reporter d'images, puis devant. L'apprentie journaliste sillonne la France pour la chaîne. "C'était mouvementé ! rit-elle. C'est une chaîne d'informations en continu, ça ne s'arrête jamais."
Virginie Sainsly en direct sur BFMTV en 2016 :
En 2018, elle devient présentatrice, toujours sur BFMTV. Elle est l'une des rares journalistes originaires des Outre-mer à l'antenne sur une chaine nationale. "Je n'ai jamais senti que ma couleur de peau m'aidait, ou m'handicapait d'ailleurs, raconte-t-elle. Maintenant c'est sûr qu'il y a encore beaucoup, beaucoup d'efforts à faire."
Et pour cela, il faut aussi que les jeunes ultramarins qui ont envie de se lancer dans le journalisme osent le faire selon elle. "On a une espèce de barrière mentale je pense dès l'enfance, analyse la Guadeloupéenne. On se dit que ce n'est pas pour nous. Et en fait non, il faut arrêter de se dire ça. Si on est motivé, si on est passionné, si c'est vraiment ce qu'on a envie de faire, il faut se lancer !"
Depuis septembre 2019, Virginie Sainsily ne travaille plus chez BFMTV. A la rentrée, cette ancienne escrimeuse retrouvera une de ses passions, le sport, en rejoignant la chaîne L'Equipe.
"C'était le paradis, c'est la Guadeloupe quoi ! s'exclame-t-elle. J'ai eu une enfance assez heureuse, j'ai envie de dire." La jeune femme de 31 ans a grandi dans une cité, entourée de ses trois frères. "Ils m'ont bien fait la misère, ajoute-t-elle avec malice. Mais je pense qu'ils ont contribué à mon caractère bien trempé !"
Départ pour Paris à 18 ans
Un fort caractère qui lui donne le courage de quitter sa terre natale pour l'Hexagone après l'obtention de son baccalauréat afin d'exercer le métier dont elle rêve depuis petite : journaliste.Je regardais à la télé et je disais à ma mère : "tu vois, moi je vais travailler là !" C'était précis, c'était journaliste télé que je voulais faire.
Encore étudiante, Virginie Sainsily intègre les équipes de BFMTV. D'abord derrière la caméra, en tant que journaliste reporter d'images, puis devant. L'apprentie journaliste sillonne la France pour la chaîne. "C'était mouvementé ! rit-elle. C'est une chaîne d'informations en continu, ça ne s'arrête jamais."
Une des rares journalistes utltramarines sur une chaine nationale
En cinq ans, elle couvre de nombreux événements. Entre 2015 et 2017, elle est envoyée spéciale sur les lieux des attentats qui touchent la France et le Royaume-Uni. "C'est ce qui m'a le plus marquée, reconnait-elle. Ce sont des choses qu'on garde en nous, finalement."Virginie Sainsly en direct sur BFMTV en 2016 :
En 2018, elle devient présentatrice, toujours sur BFMTV. Elle est l'une des rares journalistes originaires des Outre-mer à l'antenne sur une chaine nationale. "Je n'ai jamais senti que ma couleur de peau m'aidait, ou m'handicapait d'ailleurs, raconte-t-elle. Maintenant c'est sûr qu'il y a encore beaucoup, beaucoup d'efforts à faire."
Il y a beaucoup de choses à faire [à la télévision]. On parle des Noirs, mais il y aussi la communauté asiatique, la communauté arabe... Il faut que, quand on allume sa télé, on puisse se dire "c'est la France !"
"Il faut se lancer !"
Et pour cela, il faut aussi que les jeunes ultramarins qui ont envie de se lancer dans le journalisme osent le faire selon elle. "On a une espèce de barrière mentale je pense dès l'enfance, analyse la Guadeloupéenne. On se dit que ce n'est pas pour nous. Et en fait non, il faut arrêter de se dire ça. Si on est motivé, si on est passionné, si c'est vraiment ce qu'on a envie de faire, il faut se lancer !"Depuis septembre 2019, Virginie Sainsily ne travaille plus chez BFMTV. A la rentrée, cette ancienne escrimeuse retrouvera une de ses passions, le sport, en rejoignant la chaîne L'Equipe.