En visite aux Antilles, Benoît Hamon assure qu'il n'est pas venu chercher de la "ferveur". Le candidat PS à la présidentielle n'a pas soulevé les foules lors de son meeting en Guadeloupe. En Martinique, il a reçu un accueil bien moins chaleureux que lors de la venue du candidat Hollande en 2012.
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"Je ne suis ni François Hollande, ni Manuel Valls", a déclaré dimanche 12 mars le candidat à la présidentielle Benoît Hamon en Guadeloupe, assurant qu'il n'était pas venu aux Antilles pour chercher de la "ferveur".
"Je ne prétends pas arriver en disant "moi Benoît Hamon je suis l'homme providentiel". Je défends un projet pour les 10, 15, 20 prochaines années, avec des solutions nouvelles parce que les recettes du passé ne marcheront plus demain", a ajouté le candidat socialiste, évoquant par exemple un fonds Egalité réelle abondé de 2,5 milliards sur le quinquennat pour financer des travaux d'infrastructures.
Interrogé sur l'accueil que les Guadeloupéens lui ont réservé, il a assuré qu'il n'était pas en territoire hostile même si la majorité des militants socialistes (75%) ont voté Valls à la primaire de la gauche. "Au contraire, a-t-il dit, ils ont voté à gauche à la dernière élection présidentielle (72% pour Hollande). C'est un territoire dans lequel j'ai envie de parler des habitants mais avec ce que je suis. Je ne suis ni François Hollande ni Manuel Valls. Mon histoire et ma trajectoire sont différentes".
"Je ne cherche pas à être la synthèse de ce qui s'est passé avant. Je viens avec mon projet politique. Mais j'essaye d'y agréger des réflexions qui sont celles d'élus guadeloupéens qui connaissent le terrain mieux que je ne le connais", a-t-il insisté.
"Personne ne vous connaît", a souligné une journaliste. "C'est normal, ils sont en vacances. Quand vous êtes en vacances vous ne vous attendez pas à trouver Benoît Hamon", a répondu le candidat. Pour l'aider, une commerçante de produits locaux sur le marché, lui a proposé du sirop "de bois bandé" (boisson pour touristes à base de gingembre). "C'est bon pour la campagne électorale !"
Faible mobilisation en Guadeloupe
"Je ne viens pas là pour partager des moments de ferveur", a-t-il expliqué lors d'une déambulation dans le marché de Sainte-Anne (sud), répondant aux critiques sur la faible mobilisation (environ 300 personnes) à son meeting la veille aux Abymes."Je ne prétends pas arriver en disant "moi Benoît Hamon je suis l'homme providentiel". Je défends un projet pour les 10, 15, 20 prochaines années, avec des solutions nouvelles parce que les recettes du passé ne marcheront plus demain", a ajouté le candidat socialiste, évoquant par exemple un fonds Egalité réelle abondé de 2,5 milliards sur le quinquennat pour financer des travaux d'infrastructures.
La crise que nous connaissons nous rappelle la nécessité de créer des idées nouvelles.C'est ce que nous faisons collectivement #BHMartinique pic.twitter.com/SoV7H8zwgT
— Benoît Hamon (@benoithamon) 13 mars 2017
Le vote Valls aux Antilles
Interrogé sur l'accueil que les Guadeloupéens lui ont réservé, il a assuré qu'il n'était pas en territoire hostile même si la majorité des militants socialistes (75%) ont voté Valls à la primaire de la gauche. "Au contraire, a-t-il dit, ils ont voté à gauche à la dernière élection présidentielle (72% pour Hollande). C'est un territoire dans lequel j'ai envie de parler des habitants mais avec ce que je suis. Je ne suis ni François Hollande ni Manuel Valls. Mon histoire et ma trajectoire sont différentes"."Je ne cherche pas à être la synthèse de ce qui s'est passé avant. Je viens avec mon projet politique. Mais j'essaye d'y agréger des réflexions qui sont celles d'élus guadeloupéens qui connaissent le terrain mieux que je ne le connais", a-t-il insisté.
Déambulation au marché de #SainteAnne où j'échange avec les commerçants et artisans locaux sur leurs conditions de travail #BHGuadeloupe pic.twitter.com/WwXZ0Vsnwo
— Benoît Hamon (@benoithamon) 12 mars 2017
"Je ne m'attendais pas à vous trouver là"
Il a évoqué notamment "les problématiques de santé", "la continuité territoriale", "le traitement des déchets", "l'alternative aux voitures", ou plus localement l'érosion de la plage de Sainte-Anne. Sur le marché clairsemé, plusieurs personnes se sont étonnées de le voir, sa venue aux Antilles ayant été peu médiatisée. "Je ne m'attendais pas à vous trouver là", lui dit l'un d'eux."Personne ne vous connaît", a souligné une journaliste. "C'est normal, ils sont en vacances. Quand vous êtes en vacances vous ne vous attendez pas à trouver Benoît Hamon", a répondu le candidat. Pour l'aider, une commerçante de produits locaux sur le marché, lui a proposé du sirop "de bois bandé" (boisson pour touristes à base de gingembre). "C'est bon pour la campagne électorale !"