C'est la consternation à l'amicale afro-antillaise des Ardennes. Un buste qui rendait hommage à Aimé Césaire a été volé à Charleville-Mézières. Il y a un mois, le local de l'association avait été vandalisé.
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Alain Bidelogne, président de l'amicale afro-antillaise ardennaise, est consterné. Joint par La1ere.fr, il raconte : c'est le maire de Charleville-Mézières qui s'est aperçu de la disparition du buste d'Aimé Césaire il y a quelques jours, alors qu'il faisait son footing sur le quai Henri-Roussel. Ce buste a été inauguré en 2011, à l'occasion de l'année des Outre-mer. Voici une photo prise en 2011, lors de l'inauguration. Le buste d'Aimé Césaire est à l'extrême gauche sur le cliché.
"C'est là que nous nous réunissons chaque année, le 10 mai, pour la journée de la mémoire de l'esclavage, de la traite et de leur abolition", explique le président de l'association. Impossible de savoir précisément quand il a été volé, il n'y aucune caméra de surveillance à proximité. Le buste de Schoelcher, qui fait également partie de ce lieu de mémoire, est lui resté intact.
Les réactions sur Facebook sont déjà nombreuses. Les internautes évoquent la lâcheté, la bêtise et l'ignorance des auteurs de ce vol.
Alain Bidelogne ne fait pas de lien entre le saccage du local et le vol du buste. L'association antillaise existe depuis 30 ans et compte une trentaine de membres. "Nous sommes très intégrés et sommes sollicités pour prendre part à de nombreuses manifestations culturelles locales", dit-il.
"C'est là que nous nous réunissons chaque année, le 10 mai, pour la journée de la mémoire de l'esclavage, de la traite et de leur abolition", explique le président de l'association. Impossible de savoir précisément quand il a été volé, il n'y aucune caméra de surveillance à proximité. Le buste de Schoelcher, qui fait également partie de ce lieu de mémoire, est lui resté intact.
Le geste d'un collectionneur ?
Dans un message à l'association antillaise, le maire de Charleville évoque une incivilité. Alain Bidelogne ne pense pas qu'il s'agit d'un acte raciste. Il penche plutôt pour un collectionneur qui aurait voulu s'emparer du buste du poète martiniquais. Sur sa page Facebook, l'association exprime sa consternation.Les réactions sur Facebook sont déjà nombreuses. Les internautes évoquent la lâcheté, la bêtise et l'ignorance des auteurs de ce vol.
Saccage du local de l'association
Ce vol choque d'autant plus la communauté antillaise des Ardennes, qu'au début du mois de juillet, le local de l'association a été saccagé par des inconnus. Une enquête de gendarmerie est en cours, mais sans résultat à ce jour.Alain Bidelogne ne fait pas de lien entre le saccage du local et le vol du buste. L'association antillaise existe depuis 30 ans et compte une trentaine de membres. "Nous sommes très intégrés et sommes sollicités pour prendre part à de nombreuses manifestations culturelles locales", dit-il.