Dans les salles de l’Hexagone avant peut-être celles des Outre-mer, le film sur la chanteuse afro-américaine Whitney Houston revient sur la carrière et la descente aux enfers de celle qui fut une icône mondiale, morte d’une overdose à l’âge de 48 ans.
Après le documentaire "Whitney: Can I Be Me?" de Nick Broomfield sorti en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis en 2017, en voici un autre consacré à l’immense artiste que fut Whitney Houston, aux ventes de plusieurs centaines de millions d’albums. Réalisé par le Britannique Kevin Macdonald, ce nouveau documentaire intitulé sobrement "Whitney" qui a été présenté cette année hors compétition au Festival de Cannes, est dans les salles de l’Hexagone depuis le 5 septembre.
Whitney venait d’une famille de musiciens. Sa mère était également chanteuse, et Whitney était la cousine de la grande Dionne Warwick. Le documentaire montre que ses parents avaient repéré très tôt l’immense talent de leur fille et l’avaient donc préparée pour le succès. La fulgurante ascension débute en 1983. Les images nous montrent cependant une personne qui demeure toute simple, drôle et joyeuse. Derrière la gaieté perce cependant une lueur de tristesse dans le regard. D’anciens démons que dévoile en partie le documentaire et qui sont apaisés par des drogues, le cannabis et la cocaïne, à doses de plus en plus fortes.
La chanteuse et actrice donne tout à son public. « Ils croient que c’est tellement facile », dit-elle à un moment émouvant du documentaire. « Hé bien ça ne l’est pas », avoue-t-elle. Drogues, jeux d’influence, de pouvoir et d’argent, pression artistique… Et puis des histoires qui s’entrecroisent. Son amie Robyn, dont la rumeur dit qu’elle avait une relation amoureuse avec Whitney, son mariage houleux avec le rappeur Bobby Brown, la naissance de sa fille et la difficulté de l’élever entre les tournées internationales. Au final un mélange détonnant qui va conduire Whitney Houston à la dépression et à la solitude, jusqu’à ce jour fatal de février 2012 où elle est retrouvée morte noyée dans sa baignoire dans un hôtel de Berverly Hills, après une overdose de cocaïne et de médicaments.
Diva internationale
Incluant de nombreux témoignages de ses proches (dont l’acteur Kevin Costner), le film décortique depuis le début la vie de celle qui allait devenir une diva internationale au destin tragique. L’une des forces du documentaire est qu’il replace l’évolution de l’artiste dans son contexte. On ne peut pas comprendre la trajectoire de Whitney Houston sans rappeler son enfance dans un ghetto de Newark dans le New Jersey ni l’énorme influence de l’église baptiste afro-américaine, où elle a fait ses premières vocalises. Le film retrace cette période avec de nombreuses images d'archives et des interviews, notamment celle de sa mère Cissy Houston.Whitney venait d’une famille de musiciens. Sa mère était également chanteuse, et Whitney était la cousine de la grande Dionne Warwick. Le documentaire montre que ses parents avaient repéré très tôt l’immense talent de leur fille et l’avaient donc préparée pour le succès. La fulgurante ascension débute en 1983. Les images nous montrent cependant une personne qui demeure toute simple, drôle et joyeuse. Derrière la gaieté perce cependant une lueur de tristesse dans le regard. D’anciens démons que dévoile en partie le documentaire et qui sont apaisés par des drogues, le cannabis et la cocaïne, à doses de plus en plus fortes.