Ce lundi c'est la journée mondiale de lutte contre le Sida. La Guyane, la Guadeloupe et la Martinique sont parmi les départements où l'on enregistre le plus de nouveaux cas de séropositivité. Pourquoi ce triste record ? Le sida est-il encore tabou en Outre-mer ? C'est le thème de "7 en Outre-mer".
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Le taux de contamination est plus élevé Outre-mer qu'en métropole. Il est de 59 pour 100 000 dans les DOM, seulement de 17 pour 100 000 dans l'hexagone. En Guyane en 2012, les cas découverts sont 9 fois plus nombreux que la moyenne nationale, en pourcentage de la population.
Regardez ce reportage qui dresse l'état des lieux sur le Sida Outre-mer, diffusé dans "7 en Outre-mer" :
Les traitements administrés Outre-mer sont les mêmes qu'en Métropole mais le suivi des malades y est plus complexe. Sans papiers, sans logement, la grande précarité dans laquelle vivent de nombreux séropositifs complique la prise de médicaments. Ces antirétroviraux pris irrégulièrement sont moins efficaces.
Autre raison de s'inquiéter, le préservatif est de plus en plus souvent remplacé par le test de dépistage. L'idée que l'ont peut vivre désormais avec le sida a banalisé la maladie. Il ne faut pas pour autant baisser la garde.
Regardez en cliquant ici "7 en Outre-mer", (diffusée samedi 29 novembre à 12h30 sur France Ô) avec 2 invités :
- Le Dr Emilie Mosnier / médecin infectiologue en Guyane
- David Auerbach Chiffrin de l'association Tjenbe red
Regardez ce reportage qui dresse l'état des lieux sur le Sida Outre-mer, diffusé dans "7 en Outre-mer" :
Intervenant : Pr Jean-François DELFRAISSY, Directeur de l'Agence Nationale de Recherche sur le SIDA/VIH
Des tabous qui pèsent
L'essentiel des contaminations concerneraient les hétérosexuels, pas facile cependant à vérifier. En Outre-mer où l'homosexualité est très mal acceptée et tabou, rares sont ceux qui reconnaissent avoir des rapports sexuels avec des personnes du même sexe. Pourtant, selon David Auerbach Chiffrin de l'association Tjenbe red, la bi-sexualité serait plus répandue en Outre-mer qu'en métropole.Vivre avec le VIH
Dans ce contexte d'homophobie,vivre avec le VIH dans ces régions est encore plus difficile que dans l'hexagone. Pour fuir le jugement des amis et de la famille, nombreux sont les malades qui préfèrent garder secrète leur séropositivité.Les traitements administrés Outre-mer sont les mêmes qu'en Métropole mais le suivi des malades y est plus complexe. Sans papiers, sans logement, la grande précarité dans laquelle vivent de nombreux séropositifs complique la prise de médicaments. Ces antirétroviraux pris irrégulièrement sont moins efficaces.
Autre raison de s'inquiéter, le préservatif est de plus en plus souvent remplacé par le test de dépistage. L'idée que l'ont peut vivre désormais avec le sida a banalisé la maladie. Il ne faut pas pour autant baisser la garde.
Regardez en cliquant ici "7 en Outre-mer", (diffusée samedi 29 novembre à 12h30 sur France Ô) avec 2 invités :
- Le Dr Emilie Mosnier / médecin infectiologue en Guyane
- David Auerbach Chiffrin de l'association Tjenbe red