L'administration Trump aura bientôt achevé son examen de la politique cubaine engagée par Barack Obama et une annonce pourrait intervenir le mois prochain, selon des responsables politiques américains.
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Peu après son élection, le 8 novembre, Donald Trump avait menacé de "résilier", à moins d'importantes concessions de La Havane, la politique d'ouverture et de normalisation impulsée par son prédécesseur démocrate et le président cubain Raul Castro depuis décembre 2014.
Quelques mois plus tôt, en campagne électorale à Miami, coeur de la communauté cubaine en exil, il avait prévenu que le futur président pourrait "revenir en arrière". "Et c'est ce que je ferai si le régime Castro ne respecte pas nos exigences", avait-il ajouté.
Initialement, la nouvelle équipe présidentielle espérait boucler ce réexamen complet de sorte qu'une annonce puisse intervenir le 20 mai, soit au 115e anniversaire de l'indépendance cubaine. Mais cette date coïncidait avec la première tournée diplomatique de Trump, qui l'a conduit au Moyen-Orient et en Europe, et le calendrier était de toute façon trop serré.
C'est par décrets présidentiels qu'Obama a mis en oeuvre les décisions concrètes découlant de la normalisation, contournant ainsi le Congrès. Trump pourrait les défaire en agissant de même. Mais dans l'entourage de l'ex-homme d'affaires new-yorkais, on s'interroge sur l'opportunité de revenir sur les possibilités d'investissements ainsi créées dans l'aviation et les télécommunications, parmi d'autres secteurs concernés.
Selon le quotidien The Daily Caller, Trump pourrait détailler ses décisions en juin lors d'un discours qu'il prononcera à Miami.
Quelques mois plus tôt, en campagne électorale à Miami, coeur de la communauté cubaine en exil, il avait prévenu que le futur président pourrait "revenir en arrière". "Et c'est ce que je ferai si le régime Castro ne respecte pas nos exigences", avait-il ajouté.
Durcir certaines règles
Selon des responsables politiques américains, les conseillers de Trump préconiseraient de durcir certaines règles concernant le commerce et les voyages, qu'Obama a assouplies. Mais il ne serait pas question, ajoutent ces sources, de revenir sur le rétablissement des relations diplomatiques restaurées en juillet 2015 après un demi-siècle d'hostilité.Initialement, la nouvelle équipe présidentielle espérait boucler ce réexamen complet de sorte qu'une annonce puisse intervenir le 20 mai, soit au 115e anniversaire de l'indépendance cubaine. Mais cette date coïncidait avec la première tournée diplomatique de Trump, qui l'a conduit au Moyen-Orient et en Europe, et le calendrier était de toute façon trop serré.
Question des droits de l'homme
Coordonné par le Conseil à la sécurité nationale de la Maison blanche, le travail sur la politique cubaine va s'accélérer à présent que le président est rentré de son long déplacement à l'étranger, a dit un responsable de l'administration s'exprimant sous couvert d'anonymat. Officiellement, la Maison blanche n'a pas fait de commentaire. En février, le porte-parole de la présidence, Sean Spicer, avait confirmé cette révision de la politique cubaine de Washington, la justifiant par la question des droits de l'homme.C'est par décrets présidentiels qu'Obama a mis en oeuvre les décisions concrètes découlant de la normalisation, contournant ainsi le Congrès. Trump pourrait les défaire en agissant de même. Mais dans l'entourage de l'ex-homme d'affaires new-yorkais, on s'interroge sur l'opportunité de revenir sur les possibilités d'investissements ainsi créées dans l'aviation et les télécommunications, parmi d'autres secteurs concernés.
Selon le quotidien The Daily Caller, Trump pourrait détailler ses décisions en juin lors d'un discours qu'il prononcera à Miami.