Marc Boissonneault, le président du grand complexe industriel de Koniambo Nickel (KNS) est à Barr, au siège de Glencore. À l’ordre du jour de son entretien avec Kenny Ives, le plan social de l’usine du Nord et l’avenir de la multinationale en Nouvelle-Calédonie.
Rien ne filtre des échanges avec le directeur financier de la branche nickel. « No comment, sorry » répond le service de communication de Glencore en Suisse. À Londres, la question calédonienne est suivie par les analystes de la City qui sont, eux aussi, dans l’expectative : « Je dirai qu’il faut attendre et voir. Yvan Glasenberg, le PDG de Glencore a déclaré qu’il n’annoncerait rien avant la fin de l’année et en général, il tient parole. En parallèle, il mène sans doute des discussions avec d’éventuels partenaires pour l’usine du Nord » conclu l’un des spécialistes du nickel à Londres, sous couvert d’anonymat.
Le métal a progressé de 20,7 % en 2016, mais il reste sous le seuil de rentabilité de la plupart des usines mondiales. En février dernier, les prix négociés à la bourse mondiale des métaux avaient chuté à 7,725 dollars par tonne. Sur trois ans, le cours du nickel reste en baisse de 24 %. La crise est donc toujours bien présente même si des signes d’amélioration sont apparus. Le courtier londonien Capital Economics prévoit "un léger déficit de production du marché en 2017 et des prix qui pourraient remonter à 12,000 dollars par tonne, mais dans 15 mois", un temps long pour les producteurs de nickel et pour les travailleurs sur les mines et dans les usines.
Le front du nickel est calme
Après avoir fléchi la veille, le cours du nickel (10,575 dollars par tonne) était en hausse de 1,27 % mercredi, en début de soirée, à Londres.Le métal a progressé de 20,7 % en 2016, mais il reste sous le seuil de rentabilité de la plupart des usines mondiales. En février dernier, les prix négociés à la bourse mondiale des métaux avaient chuté à 7,725 dollars par tonne. Sur trois ans, le cours du nickel reste en baisse de 24 %. La crise est donc toujours bien présente même si des signes d’amélioration sont apparus. Le courtier londonien Capital Economics prévoit "un léger déficit de production du marché en 2017 et des prix qui pourraient remonter à 12,000 dollars par tonne, mais dans 15 mois", un temps long pour les producteurs de nickel et pour les travailleurs sur les mines et dans les usines.