En Guadeloupe, le maire de Morne-à-l'Eau a annoncé que la rentrée était reportée à une date ultérieure, "ne pouvant plus compter sur les emplois aidés" pour assurer la sécurité des élèves. En Guyane, Léon Bertrand, le maire de Saint-Laurent du Maroni a pris la même décision.
•
En Guadeloupe, le maire de la commune de Morne-à-l'Eau, Philipson Francfort, a annoncé ce vendredi que la rentrée était reportée à une date ultérieure. Les élèves ne pourront pas être accueillis ce lundi dans les onze écoles de la commune. Le maire a pris cette décision en raison du non-renouvellement des contrats aidés.
Philipson Francfort, affirme que le Pôle Emploi lui a adressé un refus aux demandes de ce type de contrats, que ce soit pour les renouvellements ou les nouvelles embauches. Dès lors, il lui semble impossible d’assurer la sécurité des enfants à la rentrée. Il s’en explique au micro de Guadeloupe 1ère :
Philipson Franckfort n'est pas le seul maire de à protester contre le non renouvellement des contrats aidés. Au Lamentin, Jocelyn Sapotille a profité de sa visite de terrain dans les écoles de sa commune pour faire entendre sa colère. Regardez ci-dessous :
En Guyane, le maire de Saint-Laurent du Maroni, Léon Bertrand, a annoncé par communiqué que la rentrée scolaire ne pourrait se faire ce 4 septembre. Elle est reportée à une date ultérieure. Dès l'annonce du gel des emplois aidés, l’ex-ministre du tourisme de Jacques Chirac, avait annoncé qu'il pourrait difficilement faire face aux contraintes de la rentrée.
Dans son communiqué adressé aux parents, il indique : " Les incertitudes relatives aux contrats aidés ne permettent pas d'assurer la rentrée scolaire le 4 septembre 2017 dans des conditions de sécurité et de salubrité requises. Dans les écoles primaires de Saint-Laurent du Maroni, la rentrée scolaire est donc reportée à une date ultérieure."
Depuis plus d'un mois, les maires de Guyane ne cessent d'alerter sur les conséquences qu’ils jugent dramatiques de l'arrêt du dispositif des contrats aidés.
Impossible d'assurer la sécurité des enfants
Philipson Francfort, affirme que le Pôle Emploi lui a adressé un refus aux demandes de ce type de contrats, que ce soit pour les renouvellements ou les nouvelles embauches. Dès lors, il lui semble impossible d’assurer la sécurité des enfants à la rentrée. Il s’en explique au micro de Guadeloupe 1ère :Philipson Franckfort
Même constat au Lamentin
Philipson Franckfort n'est pas le seul maire de à protester contre le non renouvellement des contrats aidés. Au Lamentin, Jocelyn Sapotille a profité de sa visite de terrain dans les écoles de sa commune pour faire entendre sa colère. Regardez ci-dessous :
Report à Saint-Laurent du Maroni
En Guyane, le maire de Saint-Laurent du Maroni, Léon Bertrand, a annoncé par communiqué que la rentrée scolaire ne pourrait se faire ce 4 septembre. Elle est reportée à une date ultérieure. Dès l'annonce du gel des emplois aidés, l’ex-ministre du tourisme de Jacques Chirac, avait annoncé qu'il pourrait difficilement faire face aux contraintes de la rentrée.Dans son communiqué adressé aux parents, il indique : " Les incertitudes relatives aux contrats aidés ne permettent pas d'assurer la rentrée scolaire le 4 septembre 2017 dans des conditions de sécurité et de salubrité requises. Dans les écoles primaires de Saint-Laurent du Maroni, la rentrée scolaire est donc reportée à une date ultérieure."
Depuis plus d'un mois, les maires de Guyane ne cessent d'alerter sur les conséquences qu’ils jugent dramatiques de l'arrêt du dispositif des contrats aidés.