Parti le 19 juin de Cayenne, l’ANTEA, le navire océanographie de l’IRD, a fait escale à Pointe-à-Pitre. A bord du navire, les scientifiques ont commencé à effectuer de nombreuses recherches sur les sargasses, ces algues brunes qui prolifèrent en mer et s’échouent sur les côtes.
Comment se forment les sargasses, d’où viennent-elles, quelle est leur composition ? C’est à toutes ces questions que l’expédition Sargasses partie le 19 juin de Cayenne entend répondre. Pour Thierry Thibaut, chef de mission, il y avait urgence, d’autant plus que les algues brunes sont revenues cette année en Guadeloupe et en Martinique. Elles empoisonnent la vie des riverains. Leur accumulation rend malaisé l'accès à la mer, mais surtout elle provoque l'apparition d’hydrogène sulfuré, un gaz toxique pour les hommes.
Le 27 juin, après plusieurs jours en mer, l’équipage de l’expédition sargasses est tombé nez à nez à 6 heures du matin face à un énorme radeau de sargasses : sept mètres de profondeur sur environ 2000 m². Les chercheurs ont mis à l’eau leur zodiac pour aller effectuer des prélèvements d’algues et d’animaux.
Le radeau de sargasses est impressionnant, décrit par tous comme "une sorte d’iceberg brun duquel rien ne dépasse : tout est en dessous". En son sein tournoient des milliers d’organismes marins : carangues, comètes saumons, thons, balistes, crevettes-mantes qu’il faudra étudier pour comprendre leurs interractions avec les algues brunes.
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Pause à Pointe-à-Pitre
Les chercheurs sont partis en expédition le 19 juin de Cayenne à bord de l’ANTEA, le navire océanographique de l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement). Le navire les a conduit jusqu'à Pointe-à-Pitre pour une escale de deux jours. La dizaine de chercheurs de l’IRD, des universités des Antilles, d’Aix-Marseille et de Bretagne a profité de cette pause pour partager avec le public et la presse les premières réflexions sur leur expédition. Regardez ce reportage de Guadeloupe 1ère :
Un énorme radeau de sargasses
Le 27 juin, après plusieurs jours en mer, l’équipage de l’expédition sargasses est tombé nez à nez à 6 heures du matin face à un énorme radeau de sargasses : sept mètres de profondeur sur environ 2000 m². Les chercheurs ont mis à l’eau leur zodiac pour aller effectuer des prélèvements d’algues et d’animaux.
Un DCP naturel
Le radeau de sargasses est impressionnant, décrit par tous comme "une sorte d’iceberg brun duquel rien ne dépasse : tout est en dessous". En son sein tournoient des milliers d’organismes marins : carangues, comètes saumons, thons, balistes, crevettes-mantes qu’il faudra étudier pour comprendre leurs interractions avec les algues brunes.Pour suivre l’expédition Sargasses, consultez le blog en cliquant ici !