La grande usine de Madagascar arrête temporairement sa production et le marché du nickel y voit un signe positif. L’offre mondiale va diminuer, car Ambatovy devait produire 60 000 tonnes de nickel. Le nickel flambe et grimpe de près de 9 % sur la semaine. Les pertes annuelles sont divisées par deux.
Une météo pluvieuse et un ciel gris comme les aiment les négociants de la City de Londres. Cinq séances après l’annonce du vote britannique en faveur d’une sortie du pays de l'Union européenne, les champions mondiaux des matières premières et du nickel ont repris leurs affaires à la Bourse des métaux de Londres (LME). Comme le souligne le Metal Bulletin, journal de référence de la City, "la demande européenne en métal et en alliages de ferronickel augmente fortement à Rotterdam et les stocks mondiaux continuent de baisser ce qui soutient les échanges et les cours du nickel".
Et Jean-François Lambert d’ajouter concernant l’amélioration des conditions du prêt consenti par l’État à la Société Le Nickel dont la situation est suivie de près par les analystes londoniens : "Les Calédoniens ont peut-être eu raison de vouloir négocier de meilleurs termes pour ce prêt à la SLN, car les cours du nickel remontent fortement".
Ce vendredi soir à Londres, le nickel flambe, il progresse de 3,90 %. Sur une semaine, la progression du métal est de 8,51 % et de 16 % sur un mois. Sur un an, le métal ne perd plus que 19 % contre 40 % en début d'année.
Le nickel vaut 9 802 dollars la tonne vendredi soir au LME. 9 % de hausse sur la semaine.
Le nickel grimpe, car ce qui compte, c’est la Chine, pas le Brexit. Reportage au cœur de la City de Londres Alain Jeannin et Nordine Bensmail :
La Chine efface le Brexit
Les prix des métaux de base, et tout particulièrement le nickel pour l’acier inoxydable, ont nettement progressé cette semaine, signant tous de plus hauts et annulant les pertes enregistrées dans le sillage du vote britannique en faveur du Brexit. Le nickel s’est montré particulièrement solide ce qui n’étonne pas Jean-François Lambert, l’un des spécialistes des matières premières à la City : "le nickel renaît de ses cendres, grâce à la demande chinoise et à l’anticipation des restrictions des Philippines du côté de l’offre", dit-il.Et Jean-François Lambert d’ajouter concernant l’amélioration des conditions du prêt consenti par l’État à la Société Le Nickel dont la situation est suivie de près par les analystes londoniens : "Les Calédoniens ont peut-être eu raison de vouloir négocier de meilleurs termes pour ce prêt à la SLN, car les cours du nickel remontent fortement".
La Nouvelle-Calédonie peut espérer
À Londres toujours, David Wilson qui dirige le département des investissements en matières premières pour la banque américaine Citi est optimiste pour le nickel : "La Nouvelle-Calédonie devrait bénéficier des réductions de production en Indonésie et bientôt sans doute aux Philippines. La Nouvelle-Calédonie est importante pour la Chine, le Japon et la Corée du Sud, son industrie du nickel souffre, mais elle s’est considérablement adaptée et améliorée".Ce vendredi soir à Londres, le nickel flambe, il progresse de 3,90 %. Sur une semaine, la progression du métal est de 8,51 % et de 16 % sur un mois. Sur un an, le métal ne perd plus que 19 % contre 40 % en début d'année.
Le nickel vaut 9 802 dollars la tonne vendredi soir au LME. 9 % de hausse sur la semaine.
Le nickel grimpe, car ce qui compte, c’est la Chine, pas le Brexit. Reportage au cœur de la City de Londres Alain Jeannin et Nordine Bensmail :