La plupart des coraux, qui avaient blanchi en 2016 lors d'un épisode massif de ce phénomène en Nouvelle-Calédonie, ont récupéré contrairement à ce qui a été observé sur la Grande barrière en Australie, a indiqué mardi l'IRD (Institut de recherche pour le développement).
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"La résilience de tous les récifs est assez bonne. La plupart d'entre eux ont repris tandis qu'une minorité est soit morte soit n'a que partiellement reprise", a déclaré Francesca Benzoni, biologiste marine à l'IRD.
Du 24 février au 15 mars dernier, elle a dirigé une mission de scientifiques, qui est allée observer et recenser l'état des coraux sur six sites autour de la Grande-Terre et sur le récif d'Entrecasteaux (nord ouest), inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Une seconde campagne aura lieu en avril sur trois autres récifs.
"Nous avons pu vérifier que le scénario catastrophe n'a pas eu lieu, même s'il y a eu des dégâts puisque des coraux sont morts", a indiqué Francesca Benzoni, soulignant que la "résilience" des coraux ressort toutefois "affaiblie" de cet épisode.
Les scientifiques l'ont attribué à "une anomalie météorologique", qui s'est traduite à cette époque par plusieurs semaines consécutives sans vent, avec des températures très élevées et un fort rayonnement des UV, faute de nuages.
"Nous ne sommes pas cette année dans la même dynamique. Il fait chaud, mais il y a régulièrement du vent, de la pluie ou des nuages", a souligné la scientifique pour expliquer la reprise de la plupart des coraux.
En revanche, en Australie, l'épisode massif de blanchissement de 2016 s'est poursuivi cette année sur la Grande barrière, à cause de très fortes chaleurs, à tel point que des scientifiques ont récemment estimé que cet écosystème pourrait "ne jamais se remettre".
La Nouvelle-Calédonie abrite le deuxième plus vaste ensemble corallien au monde après la Grande barrière dont six sites sont inscrits au patrimoine mondial, du fait de leur exceptionnelle richesse et de leur remarquable conservation.
Du 24 février au 15 mars dernier, elle a dirigé une mission de scientifiques, qui est allée observer et recenser l'état des coraux sur six sites autour de la Grande-Terre et sur le récif d'Entrecasteaux (nord ouest), inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Une seconde campagne aura lieu en avril sur trois autres récifs.
"Le scénario catastrophe n'a pas eu lieu"
Provoqué par la hausse de la température de l'eau, le blanchissement survient avec l'expulsion des algues symbiotiques, qui procurent au corail sa couleur et ses nutriments."Nous avons pu vérifier que le scénario catastrophe n'a pas eu lieu, même s'il y a eu des dégâts puisque des coraux sont morts", a indiqué Francesca Benzoni, soulignant que la "résilience" des coraux ressort toutefois "affaiblie" de cet épisode.
En 2016, 90% des surfaces atteintes
Entre février et mai 2016, un phénomène exceptionnel et inédit de blanchissement a frappé les coraux de l'archipel du Pacifique Sud, avec par endroits un impact atteignant 90% des surfaces.Les scientifiques l'ont attribué à "une anomalie météorologique", qui s'est traduite à cette époque par plusieurs semaines consécutives sans vent, avec des températures très élevées et un fort rayonnement des UV, faute de nuages.
L'Australie reste gravement touchée
Concerné par un épisode El Nino, l'archipel aurait plutôt du enregistrer une érosion des températures."Nous ne sommes pas cette année dans la même dynamique. Il fait chaud, mais il y a régulièrement du vent, de la pluie ou des nuages", a souligné la scientifique pour expliquer la reprise de la plupart des coraux.
En revanche, en Australie, l'épisode massif de blanchissement de 2016 s'est poursuivi cette année sur la Grande barrière, à cause de très fortes chaleurs, à tel point que des scientifiques ont récemment estimé que cet écosystème pourrait "ne jamais se remettre".
La Nouvelle-Calédonie abrite le deuxième plus vaste ensemble corallien au monde après la Grande barrière dont six sites sont inscrits au patrimoine mondial, du fait de leur exceptionnelle richesse et de leur remarquable conservation.