Le métallurgiste japonais se fixe un objectif annuel de production de 150 000 tonnes de nickel. Mais il se désengage de Nouvelle-Calédonie. La multinationale brésilienne Vale, déjà majoritaire, accentue sa position sur le site hydrométallurgique de Goro
La société minière et métallurgique Sumitomo Metal Mining a vendu le 29 mars dernier, la totalité des actions (7,6 %) qu’elle détenait dans le complexe industriel de nickel de Vale Nouvelle-Calédonie (VNC). C’est l’entité Vale (INCO) Canada, dont le siège est à Toronto, qui les a rachetées précise le Metal Bulletin de Londres dans une dépêche. La négociation s’est finalisée à Amsterdam au siège de la Holding Sumic Nickel Netherland qui détenait les parts du groupe japonais dans Vale NC.
Le complexe industriel VNC plus connu sous le nom de « Goro-Nickel » vise un objectif de 38 000 tonnes cette année, contre 30 800 en 2015. À pleine capacité, il devrait produire 60 000 tonnes de nickel. Les résultats financiers de Vale au quatrième trimestre 2015 ont été impactés par un déficit de 107 millions de dollars en Nouvelle-Calédonie. Ce lundi soir à Londres, le prix de la tonne de nickel était en hausse de 0,70 % à 8 608 dollars, dans un environnement favorable à la demande et aux trois groupes métallurgiques présents en Nouvelle-Calédonie. À la bourse de Paris, l’action Vale enregistrait une hausse de 5,85 %. Eramet progressait de 4,32 % et Glencore de 3,03 %.