Le député Jean-Jacques Vlody a remis à la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts 118 préconisations. Il propose notamment de délivrer des visas longue durée pour améliorer les échanges entre pays voisins des DOM, ainsi que de défiscaliser l'emploi destiné à l'export.
•
Un "plan d'action" composé de 118 propositions pour l'insertion des départements et régions d'Outre-mer dans leur environnement régional : c'est ce que contient le rapport remis par le député de la Réunion Jean-Jacques Vlody à la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts ce jeudi midi.
Intitulé "du décloisonnement colonial au co-développement régional", il avait été commandé fin janvier par le Premier ministre Manuel Valls, afin de "proposer des solutions pour favoriser le développement économique, social et éducatif des Outre-mer" dans leur environnement régional.
Il est nécessaire "d'avoir un véritable plan d'action pour une meilleure insertion des Dom dans les zones Caraïbes et Océan indien", et en finir avec une "relation quasi-exclusive avec l'Hexagone", a déclaré Jean-Jacques Vlody.
"C'est une attente très forte des Outre-mer", assure le député. "Les régions proches de nos zones ultramarines sont des zones de marchés potentiels", que "nous devons intégrer et conquérir", estime le député, qui souhaite "changer le regard sur les Outre-mer", qui doivent passer de l'image de "territoires périphériques" à celles de "centres régionaux", et "devenir des espace de rayonnement de la France".
Pour améliorer le développement des entreprises ultramarines dans les échanges économiques de leur zone, il suggère aussi de défiscaliser l'emploi qui serait destiné à l'export (allègement de charges). Il propose aussi de délivrer des visas longue durée pour certains publics des pays voisins (chefs d'entreprise, élus, étudiants, etc) pour améliorer les échanges, mais aussi la création de compagnies maritimes régionales pour ces zones ultramarines.
Il préconise d'adapter la politique européenne de la pêche aux territoires ultramarins, "car nous ne profitons pas de la grande richesse dont nous disposons". L'État doit selon lui, investir dans une flotte de pêche outre-mer, et créer "un lycée régional des métiers de la mer", qui n'existe pas dans les DOM.
Intitulé "du décloisonnement colonial au co-développement régional", il avait été commandé fin janvier par le Premier ministre Manuel Valls, afin de "proposer des solutions pour favoriser le développement économique, social et éducatif des Outre-mer" dans leur environnement régional.
Les Outre-mer, futurs "centres régionaux" ?
Il est nécessaire "d'avoir un véritable plan d'action pour une meilleure insertion des Dom dans les zones Caraïbes et Océan indien", et en finir avec une "relation quasi-exclusive avec l'Hexagone", a déclaré Jean-Jacques Vlody."C'est une attente très forte des Outre-mer", assure le député. "Les régions proches de nos zones ultramarines sont des zones de marchés potentiels", que "nous devons intégrer et conquérir", estime le député, qui souhaite "changer le regard sur les Outre-mer", qui doivent passer de l'image de "territoires périphériques" à celles de "centres régionaux", et "devenir des espace de rayonnement de la France".
Remise du rapport de @jvlody à @ebareigts sur l'insertion des DOM dans leur environnement géographique pic.twitter.com/lSyBzIOyIt
— La1ere.fr (@la1ere) 13 octobre 2016
118 préconisations
Pour améliorer la coordination des politiques de coopération, dispersées entre communes, départements, région, Etat, il propose de mettre en place une Agence de coordination et de codéveloppement afin d'éviter les "compétitions inutiles", notamment quand des programmes de coopération viennent en concurrence avec des initiatives locales. Elle permettrait aussi d'"accompagner les entreprises dans les démarches à l'international".Pour améliorer le développement des entreprises ultramarines dans les échanges économiques de leur zone, il suggère aussi de défiscaliser l'emploi qui serait destiné à l'export (allègement de charges). Il propose aussi de délivrer des visas longue durée pour certains publics des pays voisins (chefs d'entreprise, élus, étudiants, etc) pour améliorer les échanges, mais aussi la création de compagnies maritimes régionales pour ces zones ultramarines.
Il préconise d'adapter la politique européenne de la pêche aux territoires ultramarins, "car nous ne profitons pas de la grande richesse dont nous disposons". L'État doit selon lui, investir dans une flotte de pêche outre-mer, et créer "un lycée régional des métiers de la mer", qui n'existe pas dans les DOM.