Emmanuel Macron a réuni lundi le comité des signataires de l'accord de Nouméa, au début d'une semaine importante pour l'organisation du prochain référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie.
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Cette rencontre à l'Elysée précède celle prévue jeudi à Matignon, maître d'oeuvre pour le suivi de l'accord de Nouméa qui, en mai 1998, a accordé une autonomie renforcée à l'île du Pacifique. Il s'agit fixer le cadre de la consultation sur l'autodétermination qui doit avoir lieu au plus tard en novembre 2018.
Aucune déclaration n'a été faite à l'Elysée à l'issue de la rencontre qui a réuni, autour de M. Macron, le Premier ministre Edouard Philippe, la ministre des Outre-mer Annick Girardin et une vingtaine de responsables calédoniens, dont Philippe Germain, le président sortant du gouvernement local. Ce gouvernement dans lequel les non-indépendantistes sont majoritaires (6 sur 11) ne peut fonctionner normalement, faute d'entente pour élire un président.
"La période est historique" pour la Nouvelle-Calédonie, a déclaré samedi M. Macron lors d'un discours à Cayenne à l'occasion d'un déplacement de 48 heures en Guyane. "Nous avons un rendez-vous important sur le plan institutionnel, je veux qu'ensemble, nous puissions le réussir", a-t-il ajouté. Il a précisé qu'Edouard Philippe allait se rendre sur l'île "avant la fin de l'année", précédant sa venue "avant le mois de mai".
Aucune déclaration n'a été faite à l'Elysée à l'issue de la rencontre qui a réuni, autour de M. Macron, le Premier ministre Edouard Philippe, la ministre des Outre-mer Annick Girardin et une vingtaine de responsables calédoniens, dont Philippe Germain, le président sortant du gouvernement local. Ce gouvernement dans lequel les non-indépendantistes sont majoritaires (6 sur 11) ne peut fonctionner normalement, faute d'entente pour élire un président.
"Période historique"
Dans ce contexte, les discussions sur l'après-référendum, qui doivent permettre d'envisager un nouveau statut politique entre autonomie et indépendance, sont au point mort, près de 30 ans après les accords de Matignon."La période est historique" pour la Nouvelle-Calédonie, a déclaré samedi M. Macron lors d'un discours à Cayenne à l'occasion d'un déplacement de 48 heures en Guyane. "Nous avons un rendez-vous important sur le plan institutionnel, je veux qu'ensemble, nous puissions le réussir", a-t-il ajouté. Il a précisé qu'Edouard Philippe allait se rendre sur l'île "avant la fin de l'année", précédant sa venue "avant le mois de mai".