Vale rappelle que la production calédonienne de nickel a été impactée négativement par des problèmes d'exploitation. Le groupe brésilien s'interroge sur l'avenir de son site. A Paris, le député calédonien Philippe Gomes, expert du dossier, alerte le gouvernement.
La multinationale brésilienne Vale a publié ses résultats pour le second trimestre de 2017. Le premier producteur mondial de nickel s’attend à une production globale en baisse cette année : « Nous nous attendons à produire 295.000 tonnes de nickel en 2017, ce qui reflète une production plus faible que prévue dans certaines de nos usines au Canada, en Nouvelle-Calédonie et en Indonésie. Il y a un retard de production raffinée pour ces deux dernières entités. Cette production plus faible se reflète dans la production finale de nos raffineries en Asie » précise le communiqué de Vale au Brésil qui conclut : "Des interruptions non planifiées dans l'usine calédonienne et deux cyclones tropicaux ont arrêté la production de nickel pendant deux jours". Le communiqué de Vale n'évoque pas l'avenir de l'usine du Sud (VNC) dont l'horizon est assombri par le PDG du groupe brésilien Mario Schvartsman.
« J’ai demandé rendez-vous au Président de Vale, de façon à lui dire dans quel contexte s’inscrit l’usine de nickel Vale Nouvelle-Calédonie et la nécessité de ne pas arrêter un projet emblématique à l’échelle du monde ».
Et Philippe Gomes d'indiquer qu’il se rendrait à l’Elysée la semaine prochaine pour un entretien avec le conseiller Outre-mer d’Emmanuel Macron. Afin d'évoquer, entre autre, l’avenir du site industriel de Vale en Nouvelle-Calédonie.
Un élu calédonien particulièrement vigilant
Coïncidence du calendrier, au moment où Vale publiait ses résultats, l'un des députés de la Nouvelle-Calédonie se trouvait ce jeudi matin en rendez-vous à Matignon. Après un entretien d’une heure avec le Premier Ministre, Edouard Philippe, le député de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Gomes, s’est exprimé sur l’avenir de l’usine de nickel du Sud au micro de France Ô :« J’ai demandé rendez-vous au Président de Vale, de façon à lui dire dans quel contexte s’inscrit l’usine de nickel Vale Nouvelle-Calédonie et la nécessité de ne pas arrêter un projet emblématique à l’échelle du monde ».
Et Philippe Gomes d'indiquer qu’il se rendrait à l’Elysée la semaine prochaine pour un entretien avec le conseiller Outre-mer d’Emmanuel Macron. Afin d'évoquer, entre autre, l’avenir du site industriel de Vale en Nouvelle-Calédonie.