Quelque 11 300 étudiants ultramarins bloqués en métropole depuis le début du confinement ont été recensés comme souhaitant regagner leurs territoires, a annoncé jeudi la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, précisant que des "quatorzaines" avaient commencé dans l'Hexagone avant leur retour.
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Chaque année, environ 40 000 étudiants ultramarins viennent étudier en métropole. Certains avaient pu rentrer chez eux avant le début de confinement, mais d'autres avaient dû rester, pour des raisons financières, pour poursuivre leurs cours et leurs examens sans décalage horaire, ou pour ne pas contaminer leurs proches.
Le gouvernement avait alors expliqué que les quatorzaines obligatoires pour toute personne entrant en Outre-mer, pourraient avoir lieu soit lors de son arrivée sur le territoire, soit avant son départ à Paris. "Nous avons ouvert hier les premières quatorzaines à Paris", a expliqué la ministre, sans préciser pour quelle destination. "Des couloirs sanitaires" seront mis en place, jusqu'aux avions, qui seront soit des avions dédiés aux étudiants, soit des lignes classiques quand elle rouvriront.
La ministre a par ailleurs précisé que le gouvernement réfléchissait à "des tarifs étudiants" pour les billets d'avion.
Couloirs sanitaires
"11 300 étudiants souhaitent rentrer", a expliqué la ministre, lors d'une audition devant la délégation aux Outre-mer du Sénat. Le gouvernement avait lancé mi-avril un recensement des étudiants concernés, afin "d'évaluer et d'organiser les besoins en termes de quarantaine des étudiants ultramarins en mobilité dans l'Hexagone dans la perspective de leur retour sur leur territoire".Le gouvernement avait alors expliqué que les quatorzaines obligatoires pour toute personne entrant en Outre-mer, pourraient avoir lieu soit lors de son arrivée sur le territoire, soit avant son départ à Paris. "Nous avons ouvert hier les premières quatorzaines à Paris", a expliqué la ministre, sans préciser pour quelle destination. "Des couloirs sanitaires" seront mis en place, jusqu'aux avions, qui seront soit des avions dédiés aux étudiants, soit des lignes classiques quand elle rouvriront.
La ministre a par ailleurs précisé que le gouvernement réfléchissait à "des tarifs étudiants" pour les billets d'avion.