Surnommé "Air France" dans le championnat allemand en raison de sa détente verticale sans égal, Daniel Narcisse est en revanche moins connu pour sa faculté à détendre l’atmosphère au sein de l’équipe de France de handball.
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Pourtant, il s’agit bien du discret Réunionnais qui fit monter "les Experts" sur la première marche du podium olympique, à Pékin en 2008 en imitant des surfeurs. Et qui quatre ans plus tard, à Londres, récidiva en imitant cette fois Usain Bolt. "Mon envie première est toujours de contribuer à bien faire vivre le groupe, à vivre épanoui au milieu de tous et voir chacun épanoui", confie l’arrière gauche des Bleus, qui dispute en Espagne les sixièmes championnats du monde de sa carrière. "Comme j’aime partager, quelque part sans doute rendre tout ce que le groupe m’a donné, j’y ai naturellement trouvé ma place en cultivant cette philosophie", résume le joueur de Kiel, qui évoluera la saison prochaine au Paris Saint-Germain Handball.
Pas du tout tourné vers son nombril comme son patronyme pourrait l’y inciter, Daniel Narcisse est devenu expert "dans l’art de savoir faire un petit clin d’oeil, au bon moment qui montre que même si on travaille sérieusement, on ne se prend pas au sérieux". L’idée d’imiter le geste médiatique d’Usain Bolt "la foudre" lui est venue "spontanément", raconte-t-il. "Si lui, en gagnant trois médailles olympiques d’or à Pékin puis à Londres, devenait une légende, alors pourquoi pas l’équipe de France avec aussi deux titres consécutifs ?". "Au-delà, d’un parcours réalisé en gagnant tel ou tel match, de telle ou telle manière, qui deviendra anecdotique avec le temps, restera, quoi qu’il arrive, l’image de notre podium", se félicite-t-il.
"Il est peu demandé"
Même s’il collectionne les titres, Daniel Narcisse est loin d’être le plus médiatisé des Bleus, à la différence de Nikola Karabatic, Thierry Omeyer, Jérôme Fernandez ou Didier Dinart. "J’ai toujours eu du mal à parler de moi. Quoi qu’il arrive, j’essaie toujours de faire passer le groupe avant tout. Quand on évolue dans un sport collectif, il faut toujours s’employer à mettre le groupe en valeur, surtout pas à tirer la couverture à soi", dit-il. "Sur le terrain, si on me remarque pour ma créativité, mon physique et mon efficacité, c’est uniquement grâce au groupe", souligne l’homme aux plus de 750 buts chez les Bleus.
Attachée de presse des Experts, Nadège Coulet est la première à regretter cette discrétion. "Cadre de l’équipe de France, Daniel est l’un des meilleurs joueurs du monde (...) Vraiment, il mériterait que les médias s’intéressent un peu plus à lui." Daniel Narcisse est en effet double champion d’Allemagne, double vainqueur de la Ligue des champions, double champion olympique, double champion champion du monde et double champion d’Europe. Ce palmarès et sa dernière saison très aboutie lui ont d’ailleurs récemment valu de recevoir le titre de meilleur joueur du monde de l’année 2012.
Pas du tout tourné vers son nombril comme son patronyme pourrait l’y inciter, Daniel Narcisse est devenu expert "dans l’art de savoir faire un petit clin d’oeil, au bon moment qui montre que même si on travaille sérieusement, on ne se prend pas au sérieux". L’idée d’imiter le geste médiatique d’Usain Bolt "la foudre" lui est venue "spontanément", raconte-t-il. "Si lui, en gagnant trois médailles olympiques d’or à Pékin puis à Londres, devenait une légende, alors pourquoi pas l’équipe de France avec aussi deux titres consécutifs ?". "Au-delà, d’un parcours réalisé en gagnant tel ou tel match, de telle ou telle manière, qui deviendra anecdotique avec le temps, restera, quoi qu’il arrive, l’image de notre podium", se félicite-t-il.
"Il est peu demandé"
Même s’il collectionne les titres, Daniel Narcisse est loin d’être le plus médiatisé des Bleus, à la différence de Nikola Karabatic, Thierry Omeyer, Jérôme Fernandez ou Didier Dinart. "J’ai toujours eu du mal à parler de moi. Quoi qu’il arrive, j’essaie toujours de faire passer le groupe avant tout. Quand on évolue dans un sport collectif, il faut toujours s’employer à mettre le groupe en valeur, surtout pas à tirer la couverture à soi", dit-il. "Sur le terrain, si on me remarque pour ma créativité, mon physique et mon efficacité, c’est uniquement grâce au groupe", souligne l’homme aux plus de 750 buts chez les Bleus.
Attachée de presse des Experts, Nadège Coulet est la première à regretter cette discrétion. "Cadre de l’équipe de France, Daniel est l’un des meilleurs joueurs du monde (...) Vraiment, il mériterait que les médias s’intéressent un peu plus à lui." Daniel Narcisse est en effet double champion d’Allemagne, double vainqueur de la Ligue des champions, double champion olympique, double champion champion du monde et double champion d’Europe. Ce palmarès et sa dernière saison très aboutie lui ont d’ailleurs récemment valu de recevoir le titre de meilleur joueur du monde de l’année 2012.