Poussifs face au Brésil, les Français ont remis les pendules à l’heure en écrasant l’Argentine 35-23 mercredi soir lors de la 4e journée du Mondial de handball en Espagne.
De la "honte" à "très propre". En deux rencontres, Claude Onesta a usé de qualificatifs diamétralement opposés pour décrire les performances françaises. Face au Brésil, il avait peu goûté la prestation de ses joueurs qui ont bien réagi mercredi soir contre l’Argentine. "Ca a été très propre, très intéressant. Les gens visés ont réagi, ils sont montés dans le bon wagon avec les autres", a assuré le sélectionneur. La réponse a donc été cinglante face à des Argentins vite paralysés par la détermination des Bleus. Ceux-ci, déjà qualifiés pour les 8e de finale depuis mardi, ne sont pas encore assurés de la 1re place de leur groupe. Ils devront pour cela faire au moins match nul face à l’Allemagne vendredi (18h15).
Sans Cédric Sorhaindo, victime d’une entorse sans gravité à la cheville gauche et préservé pour la suite de la compétition, les Bleus ont marqué au fer rouge le début de partie, en asphyxiant l’Argentine. Derrière une défense absolument impénétrable, Thierry Omeyer a désamorcé les premières mèches allumées par les Sud-américains. Ces derniers ont dû attendre la 10e minute pour inscrire leur premier but, après six arrêts consécutifs du gardien tricolore (13 à la pause), déjà très en vue contre le Brésil.
Honrubia impeccable
Dans le même temps, derrière un attelage Nikola Karabatic/Daniel Narcisse, alternant entre les postes de demi-centre et d’arrière gauche et remarquables dans la gestion du jeu, les Bleus avaient déjà dynamité la défense argentine (7-0, 9e). Samuel Honrubia était impeccable à la conclusion (7 sur 7 à la pause). Et les arrières droits Xavier Barachet et Sébastien Bosquet, ainsi que de l’autre côté William Accambray, sommés par Onesta de se réveiller, faisaient enfin plaisir à voir. Sans le maestro Diego Simonet, maintenu sur le banc en prévision d’une échéance autrement importante vendredi face à la Tunisie, les Argentins s’empêtraient dans la défense bleue. L’addition devenait très vite corsée (18-5, 28e).
Pablo, le frère cadet de la fratrie Simonet, montrait tout son talent et son caractère au retour sur le parquet, en remettant ses partenaires dans le droit chemin. Mais contrairement à mardi, les Bleus faisaient en sorte de ne pas laisser fondre leur avance. La blessure à une cuisse - a priori une béquille - de Grégoire Detrez, obligeait Jérôme Fernandez à s’improviser pivot en attaque. Le jeu français s’en ressentait, mais gardait jusqu’à la fin suffisamment de cohérence pour maintenir un écart reflétant la valeur des deux équipes. "On a retrouvé les bases du handball . Défensivement, on a montré un jeu compact et agressif. On a réussi à courir vers l’avant. Ca nous a permis de faire la différence en première mi-temps. Après, les Argentins n’ont pas voulu se laisser faire. Ca fait plaisir de retrouver l’équipe de France", a conclut Daniel Narcisse.
Sans Cédric Sorhaindo, victime d’une entorse sans gravité à la cheville gauche et préservé pour la suite de la compétition, les Bleus ont marqué au fer rouge le début de partie, en asphyxiant l’Argentine. Derrière une défense absolument impénétrable, Thierry Omeyer a désamorcé les premières mèches allumées par les Sud-américains. Ces derniers ont dû attendre la 10e minute pour inscrire leur premier but, après six arrêts consécutifs du gardien tricolore (13 à la pause), déjà très en vue contre le Brésil.
Honrubia impeccable
Dans le même temps, derrière un attelage Nikola Karabatic/Daniel Narcisse, alternant entre les postes de demi-centre et d’arrière gauche et remarquables dans la gestion du jeu, les Bleus avaient déjà dynamité la défense argentine (7-0, 9e). Samuel Honrubia était impeccable à la conclusion (7 sur 7 à la pause). Et les arrières droits Xavier Barachet et Sébastien Bosquet, ainsi que de l’autre côté William Accambray, sommés par Onesta de se réveiller, faisaient enfin plaisir à voir. Sans le maestro Diego Simonet, maintenu sur le banc en prévision d’une échéance autrement importante vendredi face à la Tunisie, les Argentins s’empêtraient dans la défense bleue. L’addition devenait très vite corsée (18-5, 28e).
Pablo, le frère cadet de la fratrie Simonet, montrait tout son talent et son caractère au retour sur le parquet, en remettant ses partenaires dans le droit chemin. Mais contrairement à mardi, les Bleus faisaient en sorte de ne pas laisser fondre leur avance. La blessure à une cuisse - a priori une béquille - de Grégoire Detrez, obligeait Jérôme Fernandez à s’improviser pivot en attaque. Le jeu français s’en ressentait, mais gardait jusqu’à la fin suffisamment de cohérence pour maintenir un écart reflétant la valeur des deux équipes. "On a retrouvé les bases du handball . Défensivement, on a montré un jeu compact et agressif. On a réussi à courir vers l’avant. Ca nous a permis de faire la différence en première mi-temps. Après, les Argentins n’ont pas voulu se laisser faire. Ca fait plaisir de retrouver l’équipe de France", a conclut Daniel Narcisse.