Les planteurs regrettent l’épandage aérien

Epandage aérien
Depuis l’interdiction de l’épandage aérien, les planteurs de banane ont recours à l’épandage terrestre, une méthode qui est loin de faire l’unanimité.

L’affaire a connu quelques rebondissements mais est désormais classée. Depuis le 10 décembre, les planteurs de banane n’ont plus le droit d’avoir recours à l’épandage aérien de fongicides en Guadeloupe. La lutte contre la cercosporiose noire, un champignon parasite qui s’attaque aux feuilles de bananiers doit donc se faire autrement. C’est donc désormais depuis le sol que les fongicides autrefois déversés par les airs sont déposés sur les plantations. Une alternative moins efficace selon Gérard Babin, producteur à Capesterre Belle-eau qui s’en est ouvert au micro de Radio Guadeloupe 1ere..

"En dépit des traitements aériens, nous avons subit des périodes difficiles. Et là sans traitement aérien, nous sommes les derniers de la planète", déplore ce propriétaire de 15 hectares de bananes. "Maintenant que les avions ont été arrêtés, il n’y a rien de prévu pour nous. Il y a bien des appareils sophistiqués qui ont fait leur apparition, mais ils ne sont pas à notre portée. Une chose est sure, c’est que par voie terrestre c’est impossible d’avoir des appareils à 14 L/hectare, poursuit-il ajoutant que la méthode de pulvérisation "par le haut" est plus polluante que celle des avions.