Le Conseil représentatif des associations noires organisait ce jeudi un "Colonial tour" pour présenter aux élus et aux journalistes des lieux imprégnés de l'histoire de la colonisation française.
Qui sait aujourd'hui que la Caisse des dépôts a encaissé jusqu'à récemment les "réparations" imposées par la France à Haiti après qu'elle a obtenu l'indépendance? Ou que les propriétaires d'esclaves avaient leurs petites habitudes place des Victoires? C'est pour faire découvrir une histoire méconnue de la France, que le Cran a organisé ce jeudi un "Colonial tour". Car cette histoire française de l'esclavage et de la colonisation a laissé des marques, peu visibles mais néanmoins présentes dans la capitale française.
Les montrer, les expliquer et rappeler cette histoire est nécessaire selon le président du Cran Louis-Georges Tin qui rappelle que les conséquences de la colonisation restent particulièrement visible en Afrique ou en Outre-mer. "Il est évident que les descendants d'esclaves sont beaucoup moins riches aujourd'hui que les descendants d'esclavagistes. Il y a des bidonvilles aux Antilles, tout cela est lié à l'histoire de l'esclavage", assure-t-il au micro de France O.
Ce colonial Tour est un avant-gout de la semaine anticoloniale et antiraciste qui se tient du 16 février au 3 mars. Pendant deux semaines, des manifestations sont prévues autour de ces thèmes, principalement sur Paris. Une conférence sur le thème "Mayotte, nouveau département ou ancienne colonie" se tiendra néanmoins à Saint-Denis de la Réunion le 21 février.
Pendant deux semaines, cette 8e édition sera l'occasion de colloques, de pièces de théâtre, de projections, de débats sur la colonisation sous toutes ses formes. L'identité basque dans l'Etat français, le racisme et le travail ou encore le colonialisme environnemental sont quelques un des sujets abordés pendant cette semaine. Pour trouver le programme détaillé de la semaine anticoloniale, c'est ici.
Des conséquences visibles
Les montrer, les expliquer et rappeler cette histoire est nécessaire selon le président du Cran Louis-Georges Tin qui rappelle que les conséquences de la colonisation restent particulièrement visible en Afrique ou en Outre-mer. "Il est évident que les descendants d'esclaves sont beaucoup moins riches aujourd'hui que les descendants d'esclavagistes. Il y a des bidonvilles aux Antilles, tout cela est lié à l'histoire de l'esclavage", assure-t-il au micro de France O.
Un reportage de France O (A. Le Bouter, L. Zellouma, R. Moine)
Ce colonial Tour est un avant-gout de la semaine anticoloniale et antiraciste qui se tient du 16 février au 3 mars. Pendant deux semaines, des manifestations sont prévues autour de ces thèmes, principalement sur Paris. Une conférence sur le thème "Mayotte, nouveau département ou ancienne colonie" se tiendra néanmoins à Saint-Denis de la Réunion le 21 février.
Pendant deux semaines, cette 8e édition sera l'occasion de colloques, de pièces de théâtre, de projections, de débats sur la colonisation sous toutes ses formes. L'identité basque dans l'Etat français, le racisme et le travail ou encore le colonialisme environnemental sont quelques un des sujets abordés pendant cette semaine. Pour trouver le programme détaillé de la semaine anticoloniale, c'est ici.