En déplacement sur l'îlot de Tromelin, à l'est de Madagascar, le ministre des Outre-mer a tenté d'apaiser les esprits après qu'un député UDI et Marine Le Pen ont accusé le gouvernement de vouloir brader ce bout de France en partageant sa gestion avec l'île Maurice.
•
Le ministre des OUtre-mer Victoin Lurel s'est rendu ce mardi sur l'îlot de Tromelin. Une visite stratégique pour le ministre: son déplacement dans ce territoire minuscule de 1 km carré avait pour objectif de clore la polémique autour d'un projet de loi qui entraînera la co gestion de l'îlot par la France et l'île Maurice, le pays revendiquant sa possession depuis 1976. Un accord de cogestion économique, scientifique et environementale a déja été signé entre les deux pays en 2010.
Le vote du projet de loi, qui devait avoir lieu en l'état jeudi 11 avril a du être déprogrammé suite à la demande de Philippe Folliot. Ce député du Tarn a demandé un débat sur la question, craignant que cet accord ne crée "un grave précédent d'abandon de souveraineté".
La présidente du Fronat national Marine Le Pen a également fait par de son indignation dans un communiqué contre ce "traité anti patriotique".
"A Tromelin , on est chez nous", a affirmé Victorin Lurel à son arrivée à Tromelin après un voyage de 21 heures au départ de la Réunion à bord du Marion Dufresne.
Un chez nous bien modeste, puisque le confetti désertique est inhabité, à l'exception de trois employés des TAAFS et de Météo France.
"L'accord de gestion ne remet nullement en cause la souveraineté de la France sur Tromelin ni sur les autres îles Eparses. Ma présence le prouve", a répété mardi tout au long de son voyage Victorin Lurel. Il s'est dit même ravi qu'un débat soit organisé sur ce point à l'Assemblée nationale.
Le ministre a également rendu hommage au 80 esclaves oubliés en 1761 par un bateau négrier de la Compagnie des Indes. Apreès que la navire, qui se rendait à Maurice a échoué à Tromelin, les quelques survivants membres de l'équipage ont repris la mer avec une embarcation de fortune, laissant sur place 80 esclaves. Ceux-ci sont restés 15 ans sur l'îlot avant d'être secourus par le chevalier de Tromelin. Il ne restait alors que sept femmes et un bébé sur l'îlot.
Le vote du projet de loi, qui devait avoir lieu en l'état jeudi 11 avril a du être déprogrammé suite à la demande de Philippe Folliot. Ce député du Tarn a demandé un débat sur la question, craignant que cet accord ne crée "un grave précédent d'abandon de souveraineté".
La présidente du Fronat national Marine Le Pen a également fait par de son indignation dans un communiqué contre ce "traité anti patriotique".
Une île d'1 km carré
"A Tromelin , on est chez nous", a affirmé Victorin Lurel à son arrivée à Tromelin après un voyage de 21 heures au départ de la Réunion à bord du Marion Dufresne.
Un chez nous bien modeste, puisque le confetti désertique est inhabité, à l'exception de trois employés des TAAFS et de Météo France.
"L'accord de gestion ne remet nullement en cause la souveraineté de la France sur Tromelin ni sur les autres îles Eparses. Ma présence le prouve", a répété mardi tout au long de son voyage Victorin Lurel. Il s'est dit même ravi qu'un débat soit organisé sur ce point à l'Assemblée nationale.
Le ministre a également rendu hommage au 80 esclaves oubliés en 1761 par un bateau négrier de la Compagnie des Indes. Apreès que la navire, qui se rendait à Maurice a échoué à Tromelin, les quelques survivants membres de l'équipage ont repris la mer avec une embarcation de fortune, laissant sur place 80 esclaves. Ceux-ci sont restés 15 ans sur l'îlot avant d'être secourus par le chevalier de Tromelin. Il ne restait alors que sept femmes et un bébé sur l'îlot.