Mondial de Handball : l’équipe de France en ordre de marche pour le tour principal

En reconquête après leur échec aux Jeux de Paris, les tricolores ont réalisé un sans-faute lors de leur entrée en lice aux championnats du monde. Menés par le Réunionnais Dika Mem de retour en grande forme après son opération de l'épaule, les Français ont remporté leurs trois matchs du tour préliminaire sans trembler (victoire 37-19 contre le Qatar, puis 43-19 contre le Koweït et enfin 35-27 contre l’Autriche). Même si tout n’a pas été parfait dans le jeu, les hommes de Guillaume Gille ont rempli l’un de leurs premiers objectifs. "Il y aura toujours des choses à redire, consent le sélectionneur français […] mais on rentre dans le tour principal avec beaucoup de certitudes et on peut envisager la suite avec beaucoup d’ambition".

Avec ces trois victoires en trois matchs, l’équipe de France et ses quatre Ultramarins les Réunionnais Dika Mem, Melvyn Richardson, Benoît Kounkoud et le Martiniquais Mathieu Grébille fait le plein de points et de confiance avant le tour principal. "On a eu un groupe plus facile que d'autres, mais les matches, il faut les préparer, il faut les jouer, on a été très sérieux et on est vraiment contents de ce premier tour ", commente le Réunionnais Dika Mem. Au tour suivant, les Bleus auront fort à faire face à des adversaires d’un autre niveau. "Ça va être des matches très intenses. On sera loin des matches à 43 buts. Mais en tout cas, on s'attend à de belles équipes", prévient Dika Mem. "On va se préparer à trois nouveaux gros combats" continue le sélectionneur.

Un tour principal relevé

Après un tour de chauffe, l’adversité va monter d’un cran pour le Réunionnais Melvyn Richardson et ses coéquipiers. À compter de mardi, ils font leur entrer dans le tour principal. Seule équipe de son groupe à avoir remporté toutes ses rencontres, les tricolores arrivent en position de force dans la poule II (les bleus comptent déjà 4 points). En premier lieu, ils défieront la Hongrie ce mardi, une sélection qu’ils connaissent bien pour l'avoir battue lors des derniers JO. "La Hongrie, on la connaît. On l'a jouée aux JO dans un match décisif. L'effectif est quasiment le même. On connaît la robustesse de ces gaillards", juge le sélectionneur français, Guillaume Gille.

Ils croiseront ensuite le fer avec les Pays-Bas jeudi, une équipe qu’ils n’ont plus affrontée depuis l’Euro et enfin la Macédoine du Nord samedi soir. "Trois beaux adversaires, mais si on veut aller plus loin, en quarts de finale, il faudra les laisser derrière", conclu le sélectionneur français.

En terminant à l’une des deux premières places de sa poule au tour préliminaire, les bleus pourront se projeter sur les quarts de finale. Mais avant d’aborder les matches à éliminations directes, ils vont devoir se méfier des adversaires qui se dressent sur leur route.