Le livre blanc de la Défense, qui définit les orientations de la France dans les années à venir, a été remis ce lundi au président Hollande. Les Outre-mer ne devraient pas connaître de gros changements stratégiques mais doivent repenser leurs équipements, jugés insuffisants.
Le dernier livre blanc de la Défense date de 2008. Cette nouvelle version, rédigée par des parlementaires des représentants de l'Etat et des experts indépendants, définira à son tour une ligne de conduite pendant plusieurs années. Comme prévu, les armées françaises devront réduire leurs effectifs. Pas moins de 24 000 postes seront supprimés, soit près de 10% des effectifs total.
L'objectif, compliqué, est de faire mieux avec moins de moyens, à savoir de protéger le territoire national et ses ressortissants et de contribuer à la paix et à la sécurité dans le monde. Le maintien de la dissuasion nucléaire, l'implication dans l'Otan restent des priorités, avec une nouveauté: la cyber défense, pour être en mesure de contrer des attaques informatiques. Le budget total entre 2014 et 2019 devrait s'élever à 364 milliards d'euros.
Les Outre-mer, où sont déployés quelques 7 400 militaires, n'occupent qu'une petite page et demie sur les 160 pages contenues dans ce rapport.
"Des questions majeurs d'équipement restent pendantes, tant dans le domaine maritime que le domaine aérien", écrivent les experts qui dénoncent "un risque de rupture capacitaire à court et moyen terme, qui pourrait entraîner l'Etat à ne plus pouvoir remplir de façon appropriée l'ensemble des missions qui lui incombent dans les Outre-mer".
Ces missions relèvent, comme sur l'Hexagone, de la protection des personnes et des territoires, mais aussi du maintien de la souveraineté sur ces territoires éloignés, de la lutte contre les trafics, la pêche illicite ou encore l'orpaillage illégal. La protection du centre spatial guyanais et la gestion des catastrophes naturelles sont également du ressort des armées.
Le livre blanc préconise, outre un programme quinquennal d'équipements mutualisés, des approches en collaboration avec les pays voisins dans certaines opérations.: "S’agissant de la lutte contre la pêche illicite ou contre l’orpaillage clandestin en Guyane ou contre l’immigration irrégulière à Mayotte, la France doit s’employer à mieux associer ses voisins, notamment le Brésil et l’Union des Comores", écrivent les rapporteurs.
L'objectif, compliqué, est de faire mieux avec moins de moyens, à savoir de protéger le territoire national et ses ressortissants et de contribuer à la paix et à la sécurité dans le monde. Le maintien de la dissuasion nucléaire, l'implication dans l'Otan restent des priorités, avec une nouveauté: la cyber défense, pour être en mesure de contrer des attaques informatiques. Le budget total entre 2014 et 2019 devrait s'élever à 364 milliards d'euros.
Les Outre-mer manquent d'équipements
Les Outre-mer, où sont déployés quelques 7 400 militaires, n'occupent qu'une petite page et demie sur les 160 pages contenues dans ce rapport.
"Des questions majeurs d'équipement restent pendantes, tant dans le domaine maritime que le domaine aérien", écrivent les experts qui dénoncent "un risque de rupture capacitaire à court et moyen terme, qui pourrait entraîner l'Etat à ne plus pouvoir remplir de façon appropriée l'ensemble des missions qui lui incombent dans les Outre-mer".
Ces missions relèvent, comme sur l'Hexagone, de la protection des personnes et des territoires, mais aussi du maintien de la souveraineté sur ces territoires éloignés, de la lutte contre les trafics, la pêche illicite ou encore l'orpaillage illégal. La protection du centre spatial guyanais et la gestion des catastrophes naturelles sont également du ressort des armées.
Le livre blanc préconise, outre un programme quinquennal d'équipements mutualisés, des approches en collaboration avec les pays voisins dans certaines opérations.: "S’agissant de la lutte contre la pêche illicite ou contre l’orpaillage clandestin en Guyane ou contre l’immigration irrégulière à Mayotte, la France doit s’employer à mieux associer ses voisins, notamment le Brésil et l’Union des Comores", écrivent les rapporteurs.