Mayotte aura bientôt une compagnie aérienne. Ewa, c'est son nom est issue d'un partenariat entre Air Austral, la Chambre de commerce et d'Industrie de Mayotte et la société Ylang Invest.
Elle s'appellera Ewa. Soit "oui" en shimaore. Ewa, c'est la future compagnie mahoraise qui devrait effectuer ses premières liaisons en fin d'année 2013.
Basée à Dzaoudzi, la compagnie résulte d'une coopération entre la compagnie aérienne Air Austral, la CCI de Mayotte et la société Ylang Invest, propriété du groupe mahorais Issoufali. C'est la compagnie Air Austral qui devient actionnaire majoritaire de la société au capital de 4,5 millions d'euros en détenant 51% des parts.
La compagnie réunionnaise, qui dessert déjà Mayotte, a frôlé le dépôt de bilan en 2012. Elle a depuis a renoué avec les bénéfices sur le dernier trimestre de l'année mais reste lourdement endettée et ne devrait pas revenir à l'équilibre avant fin 2013.
Ewa devrait effectuer des liaisons au départ de Dzaoudzi à Mayotte vers les Comores (Anjouan et Moroni), le Mozambique, la Tanzanie, Madagascar (Nosy be et Majunga).
Une aubaine pour le département, estime Daniel Zaïdani, président du Conseil général qui n'exclut pas que le département puisse entrer dans le capital.
Basée à Dzaoudzi, la compagnie résulte d'une coopération entre la compagnie aérienne Air Austral, la CCI de Mayotte et la société Ylang Invest, propriété du groupe mahorais Issoufali. C'est la compagnie Air Austral qui devient actionnaire majoritaire de la société au capital de 4,5 millions d'euros en détenant 51% des parts.
Des liaisons vers l'Afrique australe
La compagnie réunionnaise, qui dessert déjà Mayotte, a frôlé le dépôt de bilan en 2012. Elle a depuis a renoué avec les bénéfices sur le dernier trimestre de l'année mais reste lourdement endettée et ne devrait pas revenir à l'équilibre avant fin 2013.Ewa devrait effectuer des liaisons au départ de Dzaoudzi à Mayotte vers les Comores (Anjouan et Moroni), le Mozambique, la Tanzanie, Madagascar (Nosy be et Majunga).
Une aubaine pour le département, estime Daniel Zaïdani, président du Conseil général qui n'exclut pas que le département puisse entrer dans le capital.
zaidani