Le site de la chaîne américaine CNN a livré son classement des 100 plus belles plages du monde. Cinq plages françaises y figurent, dont seulement trois dans les Outre-mer... et aucune dans les DOM qui peinent à se démarquer dans ces classements internationaux.
Mer translucide, plages de sables fins, et une vue à couper le souffle. Des poncifs souvent associés aux paysages ultramarins, de la Caraïbe au Pacifique.
Sauf que là, et c'est peut être le souci, il n'est pas, ou très peu question d'Outre-mer. La chaîne américaine CNN a établi le classement des plus 100 belles plages du monde. L'Afrique du Sud, Trinidad et Tobago, le Brésil, la Croatie, la Nouvelle-Zélande et même l'Irlande du Nord figurent dans ce classement. En première position: la plage de Grande Anse… Aux Seychelles. Deuxième de ce top 100, Lampedusa en Italy. Une plage de sable blanc, une mer turquoise et aucune construction alentour. Un site également tristement célèbre par le grand nombre de clandestins africains qui s'y sont noyés en tentant d'accoster sur les rives italiennes, et qui jouxte le plus grand centre de réfugiés d'Europe.
Une plage caribéenne arrive troisième, Grace Bay, aux îles Turks-et-Caïcos.
La plage de Matira à Bora Bora arrive en 8e position, celle de Baie Longue à Saint-Martin est 26e.
Trois plages ultramarines seulement dans ce top, et aucune de la Guadeloupe, la Martinique ou la Nouvelle-Calédonie. Sur le site Trip Advisor, qui avait établi un classement équivalent mais avec 25 plages seulement début mai, il n'en figure pas non plus. Ces régions et territoires misent pourtant beaucoup sur le tourisme et tentent de se faire connaître à l'international.
En Guadeloupe, l'ensemble du secteur a connu une baisse sur l'année 2012: selon les mois seuls 6 à 18% des touristes étaient étrangers.
En Polynésie en revanche, l'année écoulée a été un bien meilleur cru que les années précédentes (169.000) visiteurs mais reste loin de pic connus dans les années 2000, avec 196.000 touristes en 2008.
La crise affecte tous les secteurs, tourisme y compris. Alors que la majorité des destinations ultramarines, tentent désormais de séduire le touriste étranger, elles doivent lutter. Les régions voisines proposant souvent une concurrence à des prix imbattables, elles se rabattent désormais sur le tourisme de croisière. Nul doute qu'un bon positionnement dans un classement international se révélerait un véritable coup de pouce. D'ici là, l'opération séduction se révèle un travail de longue haleine.
Sauf que là, et c'est peut être le souci, il n'est pas, ou très peu question d'Outre-mer. La chaîne américaine CNN a établi le classement des plus 100 belles plages du monde. L'Afrique du Sud, Trinidad et Tobago, le Brésil, la Croatie, la Nouvelle-Zélande et même l'Irlande du Nord figurent dans ce classement. En première position: la plage de Grande Anse… Aux Seychelles. Deuxième de ce top 100, Lampedusa en Italy. Une plage de sable blanc, une mer turquoise et aucune construction alentour. Un site également tristement célèbre par le grand nombre de clandestins africains qui s'y sont noyés en tentant d'accoster sur les rives italiennes, et qui jouxte le plus grand centre de réfugiés d'Europe.
Une plage caribéenne arrive troisième, Grace Bay, aux îles Turks-et-Caïcos.
Saint-Barth offre la première plage française
La première plage française est cinquième de ce top, il s'agit de l'Anse de Grande saline à Saint-Barthélémy. "Bien que la nudité soit interdite à Saint-Barth, la plage qui attire les naturistes", selon CNN qui précise qu'un marais situé derrière la plage fait office de réserve pour les oiseaux tropicaux.La plage de Matira à Bora Bora arrive en 8e position, celle de Baie Longue à Saint-Martin est 26e.
Trois plages ultramarines seulement dans ce top, et aucune de la Guadeloupe, la Martinique ou la Nouvelle-Calédonie. Sur le site Trip Advisor, qui avait établi un classement équivalent mais avec 25 plages seulement début mai, il n'en figure pas non plus. Ces régions et territoires misent pourtant beaucoup sur le tourisme et tentent de se faire connaître à l'international.
De la difficulté de séduire les touristes étrangers
Ainsi selon les chiffres de l'Insee, en Martinique, le nombre de touristes étrangers à séjourner à l'hôtel a oscillé au cours des mois entre 4 et 27% en 2012. Une part qui, sur les cinq dernières années n'a jamais excédé 28%. La Martinique semble pourtant s'en sortir beaucoup mieux que sa voisine guadeloupéenne.En Guadeloupe, l'ensemble du secteur a connu une baisse sur l'année 2012: selon les mois seuls 6 à 18% des touristes étaient étrangers.
En Polynésie en revanche, l'année écoulée a été un bien meilleur cru que les années précédentes (169.000) visiteurs mais reste loin de pic connus dans les années 2000, avec 196.000 touristes en 2008.
La crise affecte tous les secteurs, tourisme y compris. Alors que la majorité des destinations ultramarines, tentent désormais de séduire le touriste étranger, elles doivent lutter. Les régions voisines proposant souvent une concurrence à des prix imbattables, elles se rabattent désormais sur le tourisme de croisière. Nul doute qu'un bon positionnement dans un classement international se révélerait un véritable coup de pouce. D'ici là, l'opération séduction se révèle un travail de longue haleine.