Le gouvernement français s'est indigné des récentes révélations sur l'espionnage américain, qui écoute ses propres alliés. Mais, selon le journal Le Monde, la France n'est pas en reste. Et sur la vingtaine de stations d'écoute de la DGSE, cinq sont situés Outre-mer.
C'est une idée largement répandue, presque une image d'Epinal: les collectivités d'Outre-mer sont précieuses à la France, non seulement pour son rayonnement international, mais aussi parce que grâce à ces îles ou territoires dans l'Atlantique, l'Indien ou le Pacifique, les services de renseignements français disposent des systèmes d'écoutes dans le monde entier. A en croire le journal un article publié dans le quotidien Le Monde (lien abonnés), sur la vingtaine de stations d'écoute dont dispose la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure, les "services secrets"), cinq sont implantés Outre-mer:
Nouvelle-Calédonie (La Tontouta)
Polynésie (Papeete)
Guyane (Kourou)
La Réunion
Mayotte
Une sixième station d'écoute hors métropole est implantée à Djibouti, qui a pris son indépendance en 1977.