Le porte-conteneurs brisé a finalement coulé, les navires d'assistance ont quitté la zone

Dernière image du bateau lundi dernier, avant qu'il se coupe en deux
Les deux parties du porte-conteneurs de 316 mètres de long qui dérivaient dans l'océan Indien depuis le 17 juin dernier reposent désormais par 3.000 mètres de fond. Après un incendie, la partie avant a sombré hier. 
Les navires d'assistance venus porter secours au porte-conteneurs japonais brisé en mer d'Oman ont quitté la zone ce vendredi, au lendemain de la disparition de la partie avant du navire, dévasté depuis lundi par un incendie, a annoncé son armateur, Mitsui OSK Lines.  Après que la partie avant du MOL Comfort ait sombré par 3.000 mètres de fond avec 2.400 conteneurs et 1.600 tonnes de fuel, les navires d'assistance sont restés sur les lieux pour surveiller la situation.
 

Pas de trace de pétrole

Mais "aucune trace de pétrole n'a été observée. La plupart des conteneurs flottants ont sombré et ne sont plus repérables. Nous avons rapporté les faits aux autorités indiennes, achevé la surveillance et l'équipe d'assistance a quitté les lieux", indique un communiqué de l'armateur publié sur son site internet. Les investigations se poursuivent "pour déterminer les causes de l'incident", conclut le communiqué.
 

La saga du Mol Confort  

Le MOL Comfort, un porte-conteneurs de 316 mètres de long, s'est brisé en deux le 17 juin dans l'Océan Indien. Après avoir dérivé pendant 10 jours, la coque arrière a sombré fin juin par 4.000 mètres de fond à quelque 750 km des côtes indiennes. Elle a emporté avec elle plus de 1.700 conteneurs et 1.500 tonnes de carburant. La partie avant, qui avait pu être prise en remorque en début de semaine dernière avant que ne se déclenche à bord un incendie qui s'est avéré très difficile à contrôler, a finalement sombré aussi jeudi.
Ce naufrage suscite la perplexité des experts car le MOL Comfort était un navire très récent, construit par les chantiers Mitsubishi à Nagasaki et propriété d'un armateur réputé pour son sérieux. Les six sister ships du MOL Comfort ont été rappelés pour subir un renforcement de leur coque, laissant envisager qu'un défaut de structure pourrait être à l'origine de cet accident.