Des militaires polynésiens en garde-à-vue en Corrèze

Les véhicules de chantiers abîmés après les violences de la nuit du mardi au mercredi 17 juillet dans le quartier des Chapélies, à Brives.
Plusieurs civils et des militaires d'origine polynésienne étaient en garde à vue mardi en raison de violences "réciproques" survenues à Brive-la-Gaillarde, dans la nuit du 16 au 17 juillet. 
Le procureur de Brive doit tenir un point presse ce mercredi en fin de matinée.
 
 

Jets de pierres


D'après les informations de France 3 Limousin, l'affaire remonte au lundi 15 juillet. Trois jeunes originaires des Chapélies se sont introduits dans une piscine appartenant à une résidence privée.  Sommés de quitter les lieux par un habitant, lui même militaire du 126ème Régiment d'infanterie de Brive, ils refusent d'obtempérer et le violentent . 

Le lendemain soir, une cinquantaine de camarades du régiment seraient revenus dans le quartier pour "régler leurs comptes". Une bagarre générale a alors éclaté vers 23h30, pour se terminer à 2h30 du matin.  Des jets de pierre ont eu lieu et des voitures et un engin de chantier ont été endommagés. Depuis ces incidents, deux médiateurs de la mairie sont dans le quartier jusqu'à 03h00 du matin chaque soir. Des civils et des militaires, dont un certain nombre seraient d'origine polynésienne ont été placés en garde-à-vue ce mardi. 

Voir le reportage de nos confrères de France 3 Limousin
 
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Des CRS déployés


Des CRS ont été déployés samedi soir dans ce quartier en pleine rénovation urbaine et une compagnie devrait également l'être mardi soir,  en raison de festivités qui se tiennent à Brive. Le Service d'information des armées (Sirpa) interrogé, a indiqué qu'une enquête judiciaire était en cours sur cette affaire et attendre ses conclusions.

Le 126ème régiment d'infanterie est spécialiste du combat rapproché en milieu urbain. Des fantassins de ce régiment ont notamment été déployés au Mali au début de l'année dans le cadre de l'opération Serval.