Le député européen écologiste, originaire de Guadeloupe, estime que l'annonce de la démission de Noël Mamère d'Europe Ecologie Les Verts est "une triste nouvelle". Le député maire de Bègles, l'un des fondateurs du parti écolo affirme qu'il ne "reconnait pas le parti (...) qui ne produit plus rien".
Jean-Jacob Bicep participe ce mercredi aux journées parlementaires d'Europe Ecologie Les Verts à Angers. Via son compte twitter, il décrit avec humour l'atmosphère qui règne au sein d'EELV après l'annonce fracassante de Noël Mamère:
- Partagez vous le constat qu'il formule: "Notre parti ne produit plus rien: il est prisonnier de ses calculs et de ses clans" ?
- Je ne serai pas aussi définitif! Il est clair que notre parti a des problèmes de fonctionnement. Le prochain congrès doit permettre de renouveler nos pratiques internes et nos méthodes. Aujourd'hui, les militants ne se retrouvent plus dans les fonctionnements internes. Beaucoup d'entre nous sont venus à EELV pour "faire de la politique autrement". Mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
- Est-ce la ligne incarnée par Cécile Duflot et Jean Vincent Placé qui est en cause?
- C'est le parti dans son ensemble. Il ne faut pas stigmatiser tel ou telle. Il faut une autre vision, une autre direction. Pour ma part, je soutiens et je défendrai au prochain congrès "la motion participative". Nous devons renouer avec les associations de terrain, les associations environnementales qui sont nos partenaires et qui aujourd'hui sont déboussolées par le fonctionnement d'Europe Ecologie Les Verts. C'est aussi le cas de nos électeurs.
- Les écologistes doivent-ils sortir du gouvernement Ayrault?
Avant les législatives de 2012, nous avions un accord de gouvernement. Nous avions défendu des mesures qui devaient être la ligne du gouvernement. Pour l'instant, nous n'avons pas réussi dans certains domaines à imposer ces mesures. Nous avons certes entendu les discours de François Hollande et Jean-Marc Ayrault lors de la conférence environnementale de la semaine dernière. Mais les infléchissements écologiques tardent à venir! La participation au gouvernement a une utilité si nous pesons réellement sur les décisions. Ce n'est pas encore assez le cas.
- Le départ de Noël Mamère, c'est un vrai séisme chez les écolos ou finalement un épisode supplémentaire de la vie agitée d'EELV?
- C'est un épisode de la vie politique mouvementée de ce parti multi-composite. Mais c'est un épisode qui doit nous alerter. Car c'est l'un des fondateurs des partis qui s'en va.
- Et comment est l'atmosphère aujourd'hui à Angers lors des journées parlementaires?
... C'est un peu...particulier... (Rires)
Je suis à Angers pour participer aux journées parlementaires d'EELV. Ambiance! Ambiance!
— Jean-Jacob BICEP (@JeanJacobbicep) September 25, 2013
-Jean-Jacob Bicep, comment réagissez vous à l'annonce du départ de Noël Mamère?
- C'est une triste nouvelle. Noël Mamère est un historique du parti, l'un des fondateurs d'EELV! Il faut rappeler qu'à ce jour, c'est lui qui a obtenu le meilleur score pour EELV à une élection présidentielle (NDLR: 5,25% en 2002).
- Je ne serai pas aussi définitif! Il est clair que notre parti a des problèmes de fonctionnement. Le prochain congrès doit permettre de renouveler nos pratiques internes et nos méthodes. Aujourd'hui, les militants ne se retrouvent plus dans les fonctionnements internes. Beaucoup d'entre nous sont venus à EELV pour "faire de la politique autrement". Mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
- Est-ce la ligne incarnée par Cécile Duflot et Jean Vincent Placé qui est en cause?
- C'est le parti dans son ensemble. Il ne faut pas stigmatiser tel ou telle. Il faut une autre vision, une autre direction. Pour ma part, je soutiens et je défendrai au prochain congrès "la motion participative". Nous devons renouer avec les associations de terrain, les associations environnementales qui sont nos partenaires et qui aujourd'hui sont déboussolées par le fonctionnement d'Europe Ecologie Les Verts. C'est aussi le cas de nos électeurs.
- Les écologistes doivent-ils sortir du gouvernement Ayrault?
Avant les législatives de 2012, nous avions un accord de gouvernement. Nous avions défendu des mesures qui devaient être la ligne du gouvernement. Pour l'instant, nous n'avons pas réussi dans certains domaines à imposer ces mesures. Nous avons certes entendu les discours de François Hollande et Jean-Marc Ayrault lors de la conférence environnementale de la semaine dernière. Mais les infléchissements écologiques tardent à venir! La participation au gouvernement a une utilité si nous pesons réellement sur les décisions. Ce n'est pas encore assez le cas.
- Le départ de Noël Mamère, c'est un vrai séisme chez les écolos ou finalement un épisode supplémentaire de la vie agitée d'EELV?
- C'est un épisode de la vie politique mouvementée de ce parti multi-composite. Mais c'est un épisode qui doit nous alerter. Car c'est l'un des fondateurs des partis qui s'en va.
- Et comment est l'atmosphère aujourd'hui à Angers lors des journées parlementaires?
... C'est un peu...particulier... (Rires)